SociĂ©tĂ© La cour d'appel de Paris a prononcĂ© la radiation de l'ex-avocat Karim Achoui, qui avait Ă©tĂ© condamnĂ© en 2008 Ă une interdiction d'exercer sa profession pendant cinq ans dans une affaire l'opposant Ă son ex-femme. La cour d'appel de Paris a prononcĂ© la radiation de l'ex-avocat Karim Achoui, qui avait Ă©tĂ© condamnĂ© en 2008 Ă une interdiction d'exercer sa profession pendant cinq ans dans une affaire l'opposant Ă son arrĂȘt datĂ© du 13 janvier, rĂ©vĂ©lĂ© par le et dont l'AFP a obtenu une copie, infirme une dĂ©cision prononcĂ©e le 2 mars 2010 par le conseil de discipline de l'ordre des avocats au barreau de bĂątonnier de l'ordre des avocats de Paris, ainsi que le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d'appel, avaient formĂ© un recours contre cette dĂ©cision et demandĂ© la radiation de M. Achoui, en s'appuyant sur six procĂ©dures disciplinaires engagĂ©es contre premier avait invoquĂ© Ă l'audience ses "nombreux manquements dĂ©ontologiques" et sa "volontĂ© de rester en marge des principes rĂ©gissant la profession d'avocat".La cour d'appel a retenu trois des six procĂ©dures disciplinaires invoquĂ©es, et a prononcĂ© la sanction de Achoui avait Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 12 mois de prison avec sursis, euros d'amende et cinq ans d'interdiction d'exercer sa profession par la cour d'appel de Versailles le 20 fĂ©vrier 2008, pour complicitĂ© de faux dans une affaire l'opposant Ă son 6 janvier, il a Ă©tĂ© condamnĂ© par le tribunal correctionnel de Paris Ă un an de prison ferme pour travail dissimulĂ©, pour avoir "omis intentionnellement de procĂ©der Ă la dĂ©claration nominative prĂ©alable Ă l'embauche" d'une serveuse originaire de Pologne, qu'il employait dans son restaurant de pour avoir Ă©tĂ© l'avocat de figures du grand bandistisme comme les frĂšres Hornec et Antonio Ferrara, Karim Achoui s'Ă©tait efforcĂ© de gommer son image d'"avocat du milieu" lors du procĂšs en appel de l'Ă©vasion de Fresnes du braqueur italien, Ă l'automne dernier, et pour laquelle il comparaissait. Il a Ă©tĂ© acquittĂ© Ă l'issue de ce procĂšs, le 22 octobre 2010, alors qu'il avait Ă©tĂ© condamnĂ© en premiĂšre instance Ă sept ans de prison. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement L'ex-avocat Karim Achoui radiĂ© du barreau par la cour d'appel de Paris 3 Commentaires
LeBarreau. Le BĂątonnier; Le Conseil de lâOrdre ; La CARPA; La profession. Devenir Avocat; PrĂȘter serment; Sâinscrire au Barreau dâAix en Provence; Annuaire; Infos clĂ©s; Annonces. DĂ©poser une annonce; Rechercher une annonce; Documents; Formations; ActualitĂ©s du Barreau . Voir toutes les actualitĂ©s du Barreau. Rechercher un avocat. Nom: Ville: SpĂ©cialitĂ©: Domaines de
ORDRE DES AVOCATS DU BARREAU DES HAUTS-DE ORDRE DES AVOCATS DU BARREAU DES HAUTS-DE-SEINE 179, avenue Joliot-Curie - 92020 NANTERRE Service dossiers administratifs des Avocats Mademoiselle Florence LE LANN TĂ©lĂ©phone Fax email [email protected] PIECES A FOURNIR COURRIER DE DEMANDE ADRESSĂ A MONSIEUR LE BĂTONNIER FORMULAIRES DE DEMANDE DâINSCRIPTION ET DEMANDE DE CARTE PROFESSIONNELLE DĂMENT COMPLETES ATTESTATION DE LA QUALITE DâAVOCAT INSCRIT DANS UN BARREAU ETRANGER traduction en français ATTESTATION DE REUSSITE DE LâEXAMEN DU original CERTIFICAT DE NATIONALITE traduction en français COPIE DU PROTOCOLE DE RECIPROCITE traduction en français DECLARATION DE NON CONDAMNATION document joint ATTESTATION DâASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLE traduction en français JUSTIFICATIF DE DOMICILE PROFESSIONNEL bail, contrat de travail ou de collaboration, contrat dâassociation, titre de propriĂ©tĂ©... QUESTIONNAIRE DâAIDE JURIDICTIONNELLE 2 PHOTOS DâIDENTITĂ 1 CHEQUE REPRĂSENTANT LES DROITS DâINSCRIPTION ................... 380,00 euros 1 CHEQUE DE REPRESENTANT LES FRAIS DE FABRICATION DE LA CARTE DâAVOCAT Ă l'ordre de "ConfĂ©rence des BĂątonniers - CIP" ... 15 euros 1 CHEQUE REPRESENTANT LE MONTANT DES COTISATIONS POUR LâANNEE EN COURS, CALCULE PAR TRIMESTRE Tout trimestre commencĂ© est dĂ» â Les avocats salariĂ©s en sont exemptĂ©s DEMANDE DâINSCRIPTION AU BARREAU DES HAUTS-DE-SEINE Nom __________________________________________________________________________________________________________ PrĂ©nom ________________________________________________________________________________________________________ Date de naissance ____________________________________ Lieu de naissance ______________________________________ NationalitĂ© __________________________________________ Situation de famille Profession du conjoint ____________________________________________________ _______________________________________________________ Adresse personnelle ______________________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________________________________ TĂ©lĂ©phone _______________________________ Adresse professionnelle ___________________________________________________________________________________________ _______________________________________________________________________________________________________________ TĂ©lĂ©phone __________________________________________ TĂ©lĂ©copie ________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________________ Exercice de la profession au titre de salariĂ© collaborateur associĂ© mandataire social NOM DU CABINET INFORMATIONS RELATIVES AU BARREAU DâORIGINE Nom et adresse du Barreau dâorigine _______________________________________________________________________ Date dâadmission __________________________________________________ Avez-vous terminĂ© votre stage ?..................................................................... OUI NON Lâattestation de ce Barreau est-elle annexĂ©e ?............................................... OUI NON Lâattestation responsabilitĂ© civile professionnelle est-elle annexĂ©e ?........................................................................................... OUI NON Dans lâhypothĂšse oĂč les conditions et lâĂ©tendue de sa couverture seraient insuffisantes souhaitez-vous participer Ă lâassurance groupe du Barreau ? ................................................................. OUI NON .../... DEMANDE ANTERIEURE Avez-vous antĂ©rieurement prĂ©sentĂ© une demande dâinscription conformĂ©ment Ă la directive dâĂ©tablissement ? Dans un Barreau Français .............................................................................. OUI NON Dans un autre Barreau.................................................................................... OUI NON Si la rĂ©ponse est affirmative dans quel Barreau ? DIVERS DiplĂŽmes Professions antĂ©rieurement exercĂ©es ActivitĂ©s diverses mandats Ă©lectifs, fonctions exercĂ©es dans une association⊠DECLARATION Je dĂ©clare que les informations figurant ci-dessus sont complĂštes et exactes Ă la date de la demande. Je mâengage Ă informer le Barreau des Hauts-de-Seine immĂ©diatement de toutes modifications de ces informations. Je mâengage Ă respecter les rĂšgles dĂ©ontologiques du Barreau des Hauts-de-Seine et je donne mon accord pour que le Barreau de et le Barreau des Hauts-de-Seine puissent librement Ă©changer toute information relative Ă mes activitĂ©s professionnelles. NANTERRE, le Signature de lâimpĂ©trant ATTESTATION Je soussignĂ©e DĂ©clare sur lâhonneur 1. nâavoir pas fait lâobjet âą de condamnation pĂ©nale ou de poursuites judiciaires pour des agissements contraires Ă lâhonneur, Ă la probitĂ© ou aux bonnes moeurs, âą de sanction disciplinaire ou administrative de destitution, radiation, rĂ©vocation, de retrait dâagrĂ©ment ou dâautorisation en raison de faits de mĂȘme nature, âą de faillite personnelle ou dâune autre interdiction, âą dâune mesure de tutelle ou dâadministration lĂ©gale. 2. Ne pas avoir dĂ©posĂ© de dossier dans un autre Barreau ou avoir fait l'objet d'une dĂ©cision de rejet d'inscription. Fait Ă Le SIGNATURE QUESTIONNAIRE AIDE JURIDICTIONNELLE Le Barreau des Hauts-de-Seine a choisi de ne dĂ©signer que les Avocats volontaires pour les missions dâaide juridictionnelle et les permanences.  Les avocats volontaires pour assurer des missions dâaide juridictionnelle nâont pas Ă rĂ©gler le montant de la surcotisation si le nombre de missions pour lâannĂ©e antĂ©rieure est supĂ©rieur ou Ă©gal Ă 5, hors permanences pĂ©nales.  Le nombre dâaides juridictionnelles attribuĂ© directement par les services de lâOrdre Ă©tant fonction des matiĂšres choisies, il peut se rĂ©vĂ©ler insuffisant pour assurer le nombre minimal de missions dispensant du paiement de la surcotisation. En consĂ©quence, il vous appartient dâaccepter directement en supplĂ©ment des dossiers au titre de lâaide juridictionnelle afin dâatteindre le nombre de dĂ©signations nĂ©cessaires.  LâAvocat nâayant pas fait expressĂ©ment acte de volontariat en retournant le prĂ©sent questionnaire complĂ©tĂ© de ses choix sera considĂ©rĂ© comme nâĂ©tant pas volontaire et sera donc redevable de la surcotisation.  Si vous choisissez dâĂȘtre volontaire pour les mineurs ou en matiĂšre criminelle, votre demande sera examinĂ©e par la Commission Aide Juridictionnelle et AccĂšs au Droit et soumise Ă lâagrĂ©ment du BĂątonnier, avec obligation de formation.  Un troisiĂšme avocat est dâastreinte Ă son Cabinet avec pour obligation de se rendre au Palais Ă la demande de lâavocat de permanence dans les plus brefs dĂ©lais si la permanence se rĂ©vĂšle particuliĂšrement chargĂ©e ; cet avocat sera rĂ©munĂ©rĂ© Ă la mission. âą Des permanences sont mises en place Ă la Maison dâArrĂȘt de NANTERRE - Commission disciplinaire Permanence les lundi, mercredi et vendredi, Ă 8 heures 30. âą les prĂ©venus ont la facultĂ© dâĂȘtre assistĂ©s dâun avocat devant le Juge de lâApplication des Peines et devant la Commission dâApplication des Peines. - Assistance du prĂ©venu devant le Juge de lâApplication des Peines, le jeudi tous les 15 jours, Ă partir de 14 heures 30, dĂ©bats contradictoires devant la Commission dâApplication des Peines les autres jeudi. VOLONTARIAT POUR LES PERMANENCES PĂNALES DROIT DES ĂTRANGERS ET COMMISSIONS DâOFFICE NOM ________________________________________ PRĂNOM _________________________________________ TOQUE _______________________________ DATE DE PRESTATION ___________________________________ TĂ©lĂ©phone fixe ___________________ Tel portable __________________ email ____________________________ Mentions de spĂ©cialisation __________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ Cocher les domaines dâintervention dans lesquels vous souhaiteriez ĂȘtre dĂ©signĂ©. Majeurs PĂ©nal dâurgence Permanence pĂ©nale 2 Permanence instruction correctionnelle / criminelle 2 GAV > Jour Sud / Nord / Nuit / Semaine / Week-end 1 CO Instruction et Tribunal correctionnel, JAP Criminel 2 Criminel Parties Civiles 2 Permanence Reconduites Ă la frontiĂšre Permanence Commissions Disciplinaires Cour dâAppel 1 pour les permanences de GAV, merci de rayer les options non souhaitĂ©es Mineurs 2 CO / Permanences JE / DĂ©fĂ©rĂ©s Mineurs Criminel Criminel Parties Civiles Cour dâAppel Remarques et observations Ă©ventuelles __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ A Nanterre, le_____________________ Signature 2 Sous rĂ©serve de formation et de lâagrĂ©ment du BĂątonnier VOLONTARIAT POUR LES MISSIONS DâAIDE JURIDICTIONNELLE ET ACCĂS AU DROIT NOM ________________________________________ PRĂNOM _________________________________________ TOQUE _______________________________ DATE DE PRESTATION ___________________________________ TĂ©lĂ©phone fixe ___________________ Tel portable __________________ email ____________________________ Mentions de spĂ©cialisation __________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________________________ Cocher les domaines dâintervention dans lesquels vous souhaiteriez ĂȘtre dĂ©signĂ©. DĂ©signations au titre de lâaide juridictionnelle Droit de la famille et des personnes Droit civil gĂ©nĂ©ral Droit du travail Droit commercial Droit locatif Droit de la sĂ©curitĂ© sociale Tribunal des pensions militaires Droit administratif Droit des Ă©trangers 1 Commissions des recours des Ă©trangers 1 Assistance Ă©ducative 1 JAF Audition de lâenfant 1 Adjudications, ventes, saisies immobiliĂšres Cour dâAppel Permanences de consultation et dâorientation JAF consultation dans les locaux de lâOrdre des avocats Droit du travail consultation dans les locaux de lâOrdre des avocats Accueil des classes 2 rencontre dâĂ©lĂšves dans les Ă©tablissements scolaires et accueil lors dâaudiences correctionnelles Antenne/Maison de Justice Gennevilliers, Chatenay-Malabry, Bagneux 2 CASH de Nanterre Centre dâaccueil et de soins hospitaliers de Nanterre 2 Mairies 2 Maison dâArrĂȘt de Nanterre consultation juridique en maison dâarrĂȘt pour les dĂ©tenus 2 Commission du Bureau dâAide Juridictionnelle participation aux commissions du bureau dâaide juridictionnelle destinĂ©es Ă statuer sur les demandes dâaide juridictionnelle formulĂ©es par les justiciables A Nanterre, le_____________________ Signature 1 Sous rĂ©serve de formation et de lâagrĂ©ment du BĂątonnier 2 Sous rĂ©serve de formation, de lâagrĂ©ment du BĂątonnier et des places disponibles aprĂšs appel Ă candidatures
Dansson arrĂȘt du 17 dĂ©cembre 1997, le Conseil d'Etat a eu Ă connaĂźtre de la lĂ©galitĂ© du dĂ©cret du 31 mai 1996 relatif au service public des bases de donnĂ©es juridiques. En l'espĂšce, l'ordre des avocats Ă la cour de Paris contestait la lĂ©galitĂ© du dĂ©cret, se fondant sur des moyens de lĂ©galitĂ© interne et de lĂ©galitĂ© externe.
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Lancien président du Conseil constitutionnel Roland Dumas, fait l'objet d'une procédure disciplinaire du conseil de l'ordre des avocats du barreau de Paris, a révélé lundi 5 novembre Libération. Condamné pour complicité d'abus de confiance dans la succession du sculpteur Alberto Giacometti, Roland Dumas risque un avertissement, un blùme, une
par Serge BraudoConseiller honoraire Ă la Cour d'appel de Versailles Cass. civ. 1, 15 dĂ©cembre 2011, 10-25437Dictionnaire Juridique Cour de cassation, 1Ăšre chambre civile 15 dĂ©cembre 2011, Cette dĂ©cision est visĂ©e dans les dĂ©finitions suivantes Avocat BĂątonnier LA COUR DE CASSATION, PREMIĂRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant Sur le moyen relevĂ© d'office aprĂšs avis donnĂ© aux parties dans les conditions de l'article 1015 du code de procĂ©dure civile Vu les rĂšgles qui gouvernent l'excĂšs de pouvoir, ensemble l'article 66-5 de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971 dans sa rĂ©daction modifiĂ©e par la loi n° 2004-130 du 11 fĂ©vrier 2004 et l'article 176 du dĂ©cret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 dans sa rĂ©daction antĂ©rieure Ă celle issue du dĂ©cret n° 2009-1544 du 11 dĂ©cembre 2009 ; Attendu que s'il appartient au bĂątonnier de rĂ©gler les diffĂ©rends existant entre avocats il revient Ă la seule juridiction saisie de dĂ©cider, en cas de contestation, des piĂšces pouvant ĂȘtre produites devant elle ; Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ©, que Karine X..., avocate au barreau de Lyon, collaboratrice de Mme Y..., avocate au mĂȘme barreau, Ă©tant dĂ©cĂ©dĂ©e le 23 septembre 2008 au sortir d'une audience, M. Z..., son compagnon, a chargĂ© M. A..., avocat au barreau de Paris, de rechercher la responsabilitĂ© de Mme Y... ; que le bĂątonnier du barreau de Paris et celui du barreau de Lyon Ă©tant en dĂ©saccord sur la possibilitĂ© pour M. A... de produire Ă cette occasion deux lettres Ă©changĂ©es entre avocats dans l'affaire plaidĂ©e le 23 septembre 2008, portant la mention " officielle ", ils sont convenus de recourir Ă l'arbitrage du bĂątonnier du barreau de Montpellier, lequel par sentence du 22 octobre 2009 a dit que M. A... devait retirer lesdites lettres de la plainte pĂ©nale ; que ce dernier a alors formĂ© un recours en annulation de cette sentence ; Attendu que, pour dĂ©clarer irrecevable le recours de M. A..., l'arrĂȘt retient que n'Ă©tant pas partie Ă la procĂ©dure arbitrale, ce dernier n'a pas qualitĂ© pour former un recours en annulation ; Attendu qu'en statuant ainsi, alors que l'annulation de la sentence qu'appelait nĂ©cessairement l'excĂšs de pouvoir qui l'entachait, ouvrait la voie de ce recours, la cour d'appel a violĂ© les textes susvisĂ©s ; PAR CES MOTIFS CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrĂȘt rendu le 4 aoĂ»t 2010, entre les parties, par la cour d'appel de Montpellier ; Vu l'article L. 411-3 du code de l'organisation judiciaire DIT n'y avoir lieu Ă renvoi ; DĂ©clare recevable le recours de M. A... ; Annule la sentence du 22 octobre 2009 ; Laisse les dĂ©pens Ă la charge du TrĂ©sor public ; Vu l'article 700 du code de procĂ©dure civile, rejette la demande de M. A... ; Dit que sur les diligences du procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation, le prĂ©sent arrĂȘt sera transmis pour ĂȘtre transcrit en marge ou Ă la suite de l'arrĂȘt cassĂ© ; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, premiĂšre chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du quinze dĂ©cembre deux mille onze. MOYENS ANNEXES au prĂ©sent arrĂȘt Moyens produits par la SCP HĂ©mery et Thomas-Raquin, avocat aux Conseils pour M. A.... PREMIER MOYEN DE CASSATION Il est fait grief Ă l'arrĂȘt attaquĂ© d'avoir dĂ©clarĂ© le recours exercĂ© par MaĂźtre Eric A... contre la dĂ©cision du 22 octobre 2009 du BĂątonnier de l'ordre des avocats de MONTPELLIER irrecevable, AUX MOTIFS QUE sur le recours en nullitĂ© formĂ© par MaĂźtre A... Le tiers arbitre a Ă©tĂ© saisi Ă la demande conjointe des BĂątonniers de PARIS et LYON en application de la convention du 28 novembre 2008 signĂ©e entre la ConfĂ©rence des BĂątonniers de FRANCE et D'OUTRE-MER et le Barreau de PARIS pour trancher une difficultĂ© d'ordre dĂ©ontologique sur laquelle ils Ă©taient en dĂ©saccord ; n'Ă©tant pas partie Ă cette procĂ©dure arbitrale, Monsieur Eric A... n'a pas qualitĂ© pour former un recours en annulation Ă l'encontre de la dĂ©cision rendue par l'arbitre le 22 octobre 2009 ; en consĂ©quence, son recours est irrecevable ; » arrĂȘt p. 4 ALORS QUE toute personne a droit Ă un accĂšs au juge pour dĂ©fendre les droits qui lui sont reconnus ou contester les obligations qui sont mises Ă sa charge ; qu'en dĂ©clarant irrecevable, au seul motif qu'il n'avait pas Ă©tĂ© partie Ă la procĂ©dure ayant abouti Ă celle-ci, le recours formĂ© par MaĂźtre A... contre la dĂ©cision du 22 octobre 2009 du BĂątonnier de l'ordre des avocats de MONTPELLIER, qui, saisi en qualitĂ© de tiers arbitre par les BĂątonniers du Barreau de PARIS et du Barreau de LYON pour prendre une dĂ©cision dans le litige opposant MaĂźtre Eric A... Ă MaĂźtre Y... », a dit que MaĂźtre A... devait retirer de la plainte pĂ©nale les lettres officielles Ă©crites par MaĂźtre Pascale Y... Ă MaĂźtre C..., la Cour d'appel a violĂ© l'article 6 § 1 de la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertĂ©s fondamentales, ensemble le droit fondamental d'accĂšs au juge. SECOND MOYEN, SUBSIDIAIRE, DE CASSATION Il est fait grief Ă l'arrĂȘt attaquĂ© d'avoir condamnĂ© MaĂźtre A... Ă verser au Barreau des avocats de MONTPELLIER, pris en la personne de son BĂątonnier en exercice Mme Laetitia D..., la somme de 2. 000 ⏠sur le fondement de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile, AUX MOTIFS QUE sur l'intervention du Barreau de MONTPELLIER, MaĂźtre Eric A... ne saurait valablement invoquer l'irrecevabilitĂ© de l'intervention du Barreau des avocats de MONTPELLIER reprĂ©sentĂ© par son BĂątonnier en exercice alors que c'est lui-mĂȘme qui a pris l'initiative de l'attraire Ă l'instance ; il peut donc lĂ©gitimement faire valoir son point de vue et demander l'indemnisation des frais non compris dans les dĂ©pens qu'il a Ă©tĂ© amenĂ© Ă exposer ; » ALORS QUE nul ne pouvant ĂȘtre Ă la fois juge et partie, l'arbitre qui exerce une fonction juridictionnelle n'est pas recevable Ă intervenir devant le juge chargĂ© de statuer sur le recours exercĂ© contre sa sentence pour rĂ©clamer la condamnation de l'auteur du recours Ă lui verser une indemnitĂ© sur le fondement de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile ; qu'en condamnant MaĂźtre A... Ă payer au Barreau de MONTPELLIER, pris en la personne de son BĂątonnier en exercice MaĂźtre Laetitia D..., une indemnitĂ© de 2. 000 euros au titre de l'article 700 du Code de procĂ©dure civile, quand MaĂźtre D... Ă©tait l'auteur de la sentence arbitrale frappĂ©e de recours par MaĂźtre A..., la Cour d'appel a violĂ© ensemble le principe selon lequel nul ne peut ĂȘtre Ă la fois juge et partie et l'article 700 du Code de procĂ©dure civile. Cette dĂ©cision est visĂ©e dans les dĂ©finitions suivantes Avocat BĂątonnier DĂ©cision extraite de la base de donnĂ©es de la DILA - mise Ă jour 09/05/2018 conformĂ©ment Ă la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016.
Nonvotre employeur ne peut pas vous obliger Ă vous rendre Ă l'entreprise pendant votre arrĂȘt de travail. c'est dommage pour lui s'il refuse qu'un autre collĂšgue ne dĂ©pose le tĂ©lĂ©phone professionnel. par Ă©crit, je vous recommande de lui indiquer que - RĂ©solue par Maitre Robin NABET - PosĂ©e par cl . Attention vous n'ĂȘtes pas connectĂ© Ă internet., * * * * *
AccueilActualitĂ©sLe rĂ©gime de prĂ©voyance obligatoire pour les avocats !Quâest-ce ?Le rĂ©gime de prĂ©voyance obligatoire dĂ©signe le traitement minimal que bĂ©nĂ©ficie un professionnel lorsquâil est dans des conditions dâimpossibilitĂ© de travail pendant une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e ou indĂ©terminĂ©e. Ce rĂ©gime intervient lorsque la personne se fait hospitaliser et doit arrĂȘter de travailler temporairement toute avocats salariĂ©s bĂ©nĂ©ficient de prestations et sont affiliĂ©s au rĂ©gime de la sĂ©curitĂ© sociale. Les avocats libĂ©raux quant Ă eux dĂ©pendent dâune combinaison obligatoire entre CNBF et la prĂ©voyance des rĂ©gime obligatoire de prĂ©voyance va offrir aux avocats des prestations limitĂ©es. Pour avoir une meilleure couverture et bĂ©nĂ©ficier dâune meilleure protection , il faut souscrire Ă une prĂ©voyance existe plusieurs situations pour lesquels il est important de souscrire Ă un contrat dâassurance Lors dâun arrĂȘt de travail Un avocat libĂ©ral perçoit 61 euros/jour par son rĂ©gime obligatoire. En cas dâhospitalisation, de maladie ou accident, des indemnitĂ©s seront versĂ©es Ă lâavocat durant cette pĂ©riode. Pour bĂ©nĂ©ficier des indemnitĂ©s journaliĂšres , il faut ĂȘtre inscrit au Barreau au moment de la cessation dâ un exemple Un avocat libĂ©ral en pleine carriĂšre se retrouve Ă lâarrĂȘt. Il disposait en 2016 de 70 000 revenus annuels. En cas dâhospitalisation la LPA la prĂ©voyance des avocats lui versera 61 euros dĂšs le premier jour dâarrĂȘt. Par contre lâavocat devra attendre le 9 eme jour pour pouvoir percevoir cette somme en cas dâaccident et 31 jours si la cause de son arrĂȘt est une maladie. Si lâarrĂȘt dâactivitĂ© se prolonge suite Ă un avis mĂ©dical, la CNBF va prendre le relai du versement Ă compter du 91e jour et jusquâĂ trois annĂ©es de cessation rĂ©gime des avocats salariĂ©s est plus protecteur sur ce point. En effet ces derniers continuent de se faire verser la totalitĂ© de leur salaire jusquâĂ quâils arrivent Ă 30 jours dâabsence, le montant ainsi passant Ă 80% de leur salaire une fois les 30 jours lâarrĂȘt de travail se prolonge Sâil y a un prolongement de la cessation professionnel suite Ă un accident ou une maladie, le rĂ©gime obligatoire peut, sous certaines conditions, verser une pension dâinvaliditĂ©. Cette derniĂšre sera versĂ©e une fois passĂ© le dĂ©lai des trois annĂ©es dâindemnitĂ©s exemple si lâinvaliditĂ© journaliĂšre reste partielle, la LPA peut accorder une rente malgrĂ© la reprise dâactivitĂ© professionnel de la personne. Pour bĂ©nĂ©ficier de ce versement, il faut impĂ©rativement que le taux dâinvaliditĂ© soit supĂ©rieur Ă 33% par exemple la luxation dâun pied , par contre la CNBF nâintervient situation change si lâinvaliditĂ© est totale, câest-Ă -dire la personne ne peut plus se mobiliser et notamment ne peut plus accomplir ses tĂąches professionnelles. Lorsque les trois ans de versement de lâindemnitĂ© journaliĂšre sont dĂ©passĂ©s, la CNBF et la LPA vont accorder une rente dâindemnisation jusquâĂ ce que lâavocat atteigne lâĂąge de la montant de cette indemnitĂ© va varier selon la durĂ©e de lâexercice professionnel de la personne. Dans un premier temps , pour un avocat ayant exercĂ© moins de 20 ans, la pension va sâĂ©lever Ă la moitiĂ© de la retraite de base. Dâun autre cotĂ© pour un avocat ayant exercĂ© plus de 20 ans, le mĂȘme calcul est effectuĂ© sur le fondement de la retraite de base cas de dĂ©cĂšs de lâavocat Si un avocat libĂ©ral dĂ©cĂšde avant ses 65 ans, la CNBF verse un capital de 34 300 euros, ce montant va ĂȘtre doublĂ© en cas dâaccident. Ce capital qui est non imposable sera alors versĂ© par ordre de prioritĂ©. En lâabsence de choix de lâassurĂ©, lâordre par dĂ©faut est conjoint enfants de moins de 21 ans ou pĂšres et les frĂšres et le conjoint survivant peut, Ă condition de le demander, percevoir une pension de rĂ©version, soit une partie de la retraite que lâavocat dĂ©cĂ©dĂ© aurait pu bĂ©nĂ©ficier. Aucune rente dirigĂ©e au conjoint survivant nâest prĂ©vue par le rĂ©gime obligatoire des contre si lâavocat assurait lâessentiel des ressources de la famille, chacun des enfants ayant moins de 21 ans peut percevoir une rente annuelle dite rente dâorphelin. Son versement peut ĂȘtre Ă©tendu jusquâaux 25 ans des enfants en cas dâinvaliditĂ© ou dâĂ©tudes supĂ©rieures.
Encas dâarrĂȘt de travail, si vous ĂȘtes affiliĂ©s au Barreau de Paris, vous pourrez obtenir aux termes des dĂ©lais de carences (Ă©voquĂ©s ci-dessus) puis Ă partir du 91Ăšme jour 61âŹ/jour de la CNBF, puis 15,24⏠de Aon Hewitt, soit 76,24⏠/ jour .
Le 3 novembre 2021, le tribunal judiciaire de Paris a dĂ©boutĂ© lâordre des avocats de Paris dans lâaffaire des fadettes et lâa condamnĂ© Ă verser Ă lâagent judiciaire de lâĂtat une indemnitĂ© de 2 000 ⏠au titre des frais de procĂ©dure. Pour mĂ©moire, de mars 2014 Ă dĂ©cembre 2019, le Parquet national financier PNF avait menĂ© une enquĂȘte prĂ©liminaire au cours de laquelle il avait Ă©pluchĂ© les relevĂ©s tĂ©lĂ©phoniques de plusieurs avocats et magistrats pour identifier une Ă©ventuelle taupe » renseignant Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur lâinstruction les visant dans le cadre de lâaffaire Paul Bismuth. Cette enquĂȘte venait sâajouter Ă lâouverture dâune information judiciaire, le 26 fĂ©vrier 2014, des chefs de violation du secret de lâinstruction, trafic dâinfluence passif par une personne exerçant une fonction publique, trafic dâinfluence actif par un particulier sur une personne chargĂ©e dâune mission de service public, complicitĂ© et recel de ces infractions. Ă la suite de la rĂ©vĂ©lation de lâexistence de cette enquĂȘte prĂ©liminaire dans Le Point en juin 2020, Nicole Belloubet, alors ministre de la Justice, avait saisi lâInspection gĂ©nĂ©rale de la justice dâune enquĂȘte de fonctionnement. Si le rapport de lâIGJ, rendu en septembre 2020, nâavait pas relevĂ© dâirrĂ©gularitĂ©, il avait cependant soulignĂ© des lacunes dans le fonctionnement du PNF et Ă©mis 19 recommandations pour lâamĂ©liorer. En dĂ©cembre 2020, lâordre des avocats de Paris avait assignĂ© lâagent judiciaire de lâĂtat en rĂ©paration dâun dysfonctionnement du service public de la justice. IntĂ©rĂȘt social. Dans sa dĂ©cision, la premiĂšre chambre du tribunal judiciaire de Paris estime que lâintĂ©rĂȘt social », protĂ©gĂ© par la violation du secret professionnel que lâenquĂȘte prĂ©liminaire visait Ă Ă©tablir, justifiait lâingĂ©rence dans lâexercice du droit au respect de la vie privĂ©e et de la correspondance des avocats concernĂ©s et de leurs interlocuteurs ». Lâordre des avocats du barreau de Paris reprochait au PNF dâavoir choisi le 4 mars 2021 le cadre de lâenquĂȘte prĂ©liminaire malgrĂ© la stricte connexitĂ© des faits Ă lâorigine du dĂ©lit prĂ©tendument recherchĂ© avec ceux ayant donnĂ© lieu Ă lâouverture dâune information judiciaire le 26 fĂ©vrier 2014, lui permettant ainsi dâenquĂȘter sans respecter la vie privĂ©e des personnes concernĂ©es, en portant gravement atteinte au secret professionnel de plusieurs avocats, et en violant de maniĂšre dĂ©libĂ©rĂ©e le principe du contradictoire et les droits de la dĂ©fense, sans contrĂŽle par une autoritĂ© judiciaire ». Or le tribunal note que les investigations ne portaient que sur une trĂšs courte pĂ©riode de temps, que seules les donnĂ©es les plus pertinentes ont Ă©tĂ© exploitĂ©es et retranscrites en procĂ©dure, quâaucune Ă©coute, ni mesure coercitive ou privative de libertĂ© nâa Ă©tĂ© mise en Ćuvre et que le contenu de lâenquĂȘte prĂ©liminaire est par nature secret. Anticipation. Par ailleurs, lâordre des avocats du barreau de Paris soutenait que le PNF, en sollicitant des investigations tĂ©lĂ©phoniques dans ces circonstances, avait violĂ© la directive 2002/58/CE. Depuis sa dĂ©cision du 8 avril 2014 CJUE, 8 avr. 2014, n° C-293/12 etC-594/12, Digital Rights Ireland prĂ©cisĂ©e par trois autres arrĂȘts CJUE, 21 dĂ©c. 2016, n° C-203/15 et C-698/15, Tele2 Sverige et Watson ; CJUE, 6 oct. 2020, n° C-623/17, Privacy International ; CJUE, 6 oct. 2020, n° C-511/18, C-512/18 et C-520/18, La Quadrature du Net ; et CJUE, 2 mars 2021, n° C-746/18, cette derniĂšre interprĂšte en effet lâarticle 15 paragraphe 1 de cette directive, telle que modifiĂ©e par la directive 2009/136, lu Ă la lumiĂšre des articles 7, 8, 11 et 52, paragraphe 1 de la Charte des droits fondamentaux, comme limitant lâaccĂšs des autoritĂ©s publiques aux mĂ©tadonnĂ©es de communications Ă©lectroniques dĂ©tenues par des opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques aux seules fins de lutte contre la criminalitĂ© grave, et le soumettant Ă un contrĂŽle prĂ©alable par une juridiction ou une autoritĂ© administrative indĂ©pendante. Mais le tribunal judiciaire de Paris juge quâil ne peut ĂȘtre reprochĂ© au PNF de ne pas avoir anticipĂ© avec certitude » cette interprĂ©tation de la CJUE, laquelle a progressivement dĂ©taillĂ©, Ă compter de 2016, les conditions de sa mise en Ćuvre Ă la charge des Ătats membres ». Pas de faute lourde. Enfin, sur le dĂ©roulement de lâenquĂȘte, la premiĂšre chambre civile juge quâun traitement sĂ©parĂ© des procĂ©dures ouvertes en fĂ©vrier et en mars 2014 ne peut ĂȘtre critiquĂ©. Certes, elle relĂšve des erreurs matĂ©rielles dans certaines piĂšces du dossier dâenquĂȘte prĂ©liminaire et note que lâabsence de rĂ©alisation dâinvestigations entre le 7 mars et le 6 octobre 2016 ainsi que du 23 dĂ©cembre 2016 au 29 mars 2019 a conduit Ă un allongement de la durĂ©e de lâenquĂȘte. Cependant, elle conclut que ces seuls manquements, pris sĂ©parĂ©ment ou ensemble, ne caractĂ©risent pas une faute lourde au sens de lâarticle L. 141-1 du Code de lâorganisation judiciaire. La RĂ©daction Source TJ Paris, 3 nov. 2021, n° 20/12378
RĂšgles: Lâappel de la dĂ©cision de la cour dâassises, doit ĂȘtre formĂ© dans un dĂ©lai de 10 jours Ă compter du prononcĂ© de lâarrĂȘt et au greffe de la cour d'assise ayant prononcĂ© l'arrĂȘt. Peuvent faire appel, l'accusĂ©, le MinistĂšre public, les personnes civilement responsables, les parties civiles. Cette cour d'assises est composĂ©e de 3 magistrats professionnels et de 12 jurĂ©s.
La libertĂ© du commerce et de l'industrie est un principe issu de la RĂ©volution française, mais qui connaĂźt des dĂ©clinaisons trĂšs actuelles. La jurisprudence rĂ©vĂšle la difficultĂ© d'articulation entre ses deux principales composantes, la libertĂ© d'entreprendre et le principe de non-concurrence. La libertĂ© du commerce et de l'industrie est un principe issu de la RĂ©volution française, mais qui connaĂźt des dĂ©clinaisons trĂšs actuelles. La jurisprudence rĂ©vĂšle la difficultĂ© d'articulation entre ses deux principales composantes, la libertĂ© d'entreprendre et le principe de non-concurrence. La libertĂ© du commerce et de l'industrie est un principe polymorphe, dĂ©gagĂ© au cours de la RĂ©volution française par la loi des 2 et 17 mars 1791 dite dĂ©cret d'Allarde ». Son article 7 pose le principe selon lequel il sera libre Ă toute personne de faire tel nĂ©goce ou d'exercer telle profession, tel art ou mĂ©tier qu'elle trouvera bon, aprĂšs s'ĂȘtre pourvu d'une patente et Ă la charge de se conformer aux rĂšglements qui pourront ĂȘtre faits ». Elle a Ă©tĂ© par la suite confirmĂ©e par la loi des 14 et 17 juin 1791 - dite Le Chapelier » - supprimant les corporations. Ces textes lĂ©gislatifs, jamais abrogĂ©s, reflĂštent une conception de la sphĂšre Ă©conomique marquĂ©e par l'attachement Ă la libertĂ© Ă©conomique des agents privĂ©s. Empreinte de la conception rĂ©volutionnaire originelle, la libertĂ© du commerce et de l'industrie sert traditionnellement Ă protĂ©ger la libertĂ© d'entreprendre des personnes privĂ©es I. Mais elle devient Ă©galement le support de la reconnaissance progressive d'une libertĂ© d'entreprendre au profit des personnes publiques II. I - La protection traditionnelle de la libertĂ© d'entreprendre des personnes privĂ©es La libertĂ© d'entreprendre recouvre tant la libertĂ© d'accĂšs Ă une profession que la libertĂ© de son exercice. Principe fondamental, elle a reçu une valeur constitutionnelle A lui garantissant une protection renforcĂ©e. Pour autant, l'exercice de cette libertĂ© ne saurait ĂȘtre absolu et le juge constitutionnel, aussi bien que le juge administratif, en ont spĂ©cifiĂ© les limites B. A - La valeur constitutionnelle de la libertĂ© d'entreprendre La libertĂ© d'entreprendre est la seule composante de la libertĂ© du commerce et de l'industrie ayant reçu une protection constitutionnelle, le principe de non-concurrence cf. infra, II n'ayant qu'une valeur lĂ©gislative. La position du Conseil constitutionnel a Ă©voluĂ© quant Ă l'Ă©tendue de la libertĂ© d'entreprendre bĂ©nĂ©ficiant d'une protection renforcĂ©e. Ayant dans un premier temps adoptĂ© une position stricte, le Conseil avait considĂ©rĂ© qu' aucun principe de valeur constitutionnelle n'interdit au lĂ©gislateur de rĂ©glementer les conditions d'Ă©tablissement d'un exploitant agricole »[1]. Mais sa jurisprudence a Ă©voluĂ© et il fait dĂ©sormais expressĂ©ment rĂ©fĂ©rence Ă l'existence de la libertĂ© d'entreprendre comme principe Ă valeur constitutionnelle[2]. Principe ayant une valeur constitutionnelle, la libertĂ© d'entreprendre ne saurait cependant ĂȘtre illimitĂ©e. B - L'encadrement de la libertĂ© d'entreprendre Les juges, constitutionnel aussi bien qu'administratif, ont mis en place des limites quant Ă l'exercice de la libertĂ© d'entreprendre par les personnes privĂ©es. D'une part, le Conseil constitutionnel a reconnu qu'il incombe au lĂ©gislateur, dans le cadre de ses compĂ©tences qu'il tient de l'article 34 de la Constitution, de procĂ©der aux Ă©ventuels amĂ©nagements d'une telle libertĂ©. La loi peut apporter des limitations au principe par exemple en conditionnant l'exercice de certaines activitĂ©s telles que la profession de notaire, Ă la condition qu'il n'en rĂ©sulte pas une atteinte disproportionnĂ©e » au regard de l'objectif poursuivi[3]. D'autre part, le Conseil d'Ătat a reconnu que la libertĂ© d'entreprendre trouve sa limite dans les nĂ©cessitĂ©s de la prĂ©servation de l'ordre public ou de la bonne gestion du domaine public. Ainsi, l'exercice d'une profession peut ĂȘtre subordonnĂ© Ă une autorisation prĂ©alable[4] ou ĂȘtre rĂ©glementĂ©[5] dĂšs lors que l'encadrement rĂ©glementaire ne conduit pas Ă une interdiction gĂ©nĂ©rale et absolue de l'exercice de la profession[6]. Garantie de la libertĂ© d'entreprendre, la libertĂ© du commerce et de l'industrie se prolonge dans l'interdiction faite aux personnes publiques de concurrencer l'activitĂ© des personnes privĂ©es. . II - La reconnaissance progressive d'une libertĂ© d'entreprendre des personnes publiques Le principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie rĂ©glemente l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques. Cet aspect de la libertĂ© du commerce et de l'industrie a connu de nombreuses Ă©volutions, le Conseil d'Ătat ayant affinĂ© sa position jurisprudentielle. Abandonnant l'interdiction classique pour les personnes publiques de concurrencer l'activitĂ© des personnes privĂ©es A, le Conseil a prĂ©cisĂ© les conditions de l'action des personnes publiques dans le domaine Ă©conomique B. A - L'interdiction traditionnelle de l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques Sur la base du principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie, le Conseil d'Ătat protĂšge, de façon traditionnelle, l'initiative privĂ©e dans les champs du commerce, de l'industrie, de l'artisanat et des professions indĂ©pendantes. Cette protection l'a conduit Ă interdire, de façon quasi-gĂ©nĂ©rale et absolue, l'exercice d'une activitĂ© Ă©conomique par une personne privĂ©e, sauf circonstances exceptionnelles » telles que la guerre[7]. Assouplissant - lĂ©gĂšrement - sa position, le Conseil a considĂ©rĂ© par la suite que les entreprises ayant un caractĂšre commercial restent, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, rĂ©servĂ©es Ă l'initiative privĂ©e et que les conseils municipaux ne peuvent Ă©riger des entreprises de cette nature en services publics communaux que si, en raison de circonstances particuliĂšres de temps ou de lieu, un intĂ©rĂȘt public justifie leur intervention en cette matiĂšre »[8]. Pour le Conseil, l'intervention des personnes publiques devait ĂȘtre justifiĂ©e par un intĂ©rĂȘt public local, rĂ©sultant tant d'une carence ou d'une dĂ©faillance de l'initiative privĂ©e que de conditions particuliĂšres de temps et de lieu il s'agissait de conditions cumulatives. Au final, l'assouplissement de la jurisprudence n'Ă©tait que trĂšs relatif, conduisant Ă constater l'existence d'un principe de non-concurrence des personnes publiques avec les personnes privĂ©es dans le domaine Ă©conomique. Revenant - partiellement - sur cette jurisprudence, le Conseil d'Ătat a prĂ©cisĂ© les conditions de l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques. B - L'Ă©volution jurisprudentielle des conditions de l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques Le Conseil d'Ătat a prĂ©cisĂ© les modalitĂ©s d'application du principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie Ă l'exercice d'activitĂ©s Ă©conomiques par les personnes publiques. Assouplissant les conditions de reconnaissance de l'intĂ©rĂȘt public local, le Conseil d'Ătat a - semble-t-il - Ă©tendu le principe de libertĂ© d'entreprendre aux personnes publiques. Toutefois, celui-ci reste limitĂ© et encadrĂ© par la jurisprudence administrative, tant Ă l'Ă©gard de son principe que dans ses modalitĂ©s de mise en œuvre. Quant au principe de l'intervention des personnes publiques dans le domaine Ă©conomique, le Conseil d'Ătat a considĂ©rĂ© que pour intervenir sur un marchĂ©, [les personnes publiques] doivent, non seulement agir dans la limite de leurs compĂ©tences, mais Ă©galement justifier d'un intĂ©rĂȘt public, lequel peut rĂ©sulter notamment de la carence de l'initiative privĂ©e »[9]. L'assouplissement rĂ©sulte de ce que dĂ©sormais la carence de l'intĂ©rĂȘt public local justifiant l'intervention n'est plus conditionnĂ©e Ă la seule carence de l'initiative privĂ©e, mais peut rĂ©sulter d'autres considĂ©rations, telles que l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Il ne s'agit pas pour autant d'une pleine reconnaissance d'une libertĂ© d'intervention des personnes publiques, celle-ci demeurant soumise Ă un intĂ©rĂȘt public local. Quant aux modalitĂ©s de l'intervention, le Conseil d'Ătat, dans la dĂ©cision Ordre des avocats au barreau de Paris, prĂ©cise qu'une fois admise dans son principe, une telle intervention ne doit pas se rĂ©aliser suivant des modalitĂ©s telles qu'en raison de la situation particuliĂšre dans laquelle se trouverait cette personne publique par rapport aux autres opĂ©rateurs agissant sur le mĂȘme marchĂ©, elle fausserait le libre jeu de la concurrence sur celui-ci ». Reprenant sa jurisprudence antĂ©rieure[10], le Conseil rappelle que les personnes publiques ne sauraient utiliser leurs caractĂ©ristiques propres - telles que l'insaisissabilitĂ© de leurs biens - pour fausser la concurrence sur un marchĂ© par exemple, les personnes publiques pourraient se servir de la caractĂ©ristique de l'insaisissabilitĂ© des biens pour prendre des risques Ă©conomiques qu'une personne privĂ©e n'aurait pas pris, ses biens Ă©tant saisissables en cas de dĂ©faut de paiement. SĂ©bastien MARTIN[1] Conseil constitutionnel, 84-172 DC, 26 juillet 1984. [2] Par exemple, Conseil constitutionnel, 88-244 DC, 20 juillet 1988. [3] Conseil constitutionnel, 2001-455 DC, 12 janvier 2002. [4] CE, 22 juin 1951, Daudignac, Grands arrĂȘts de la jurisprudence administrative GAJA, n° 68. [5] CE, 29 janvier 1932, SociĂ©tĂ© des autobus antibois, GAJA, n° 45. [6] Le juge exerce dans cette hypothĂšse un contrĂŽle de la proportionnalitĂ© de la dĂ©cision, cf. CE, 19 mai 1933, Benjamin, GAJA, n° 47 [7] CE, 29 mars 1901, Casanova, GAJA, n° 8. [8] CE, 30 mai 1930, Chambre syndicale du commerce en dĂ©tail de Nevers, GAJA, n° 44. [9] CE, 31 mai 2006, Ordre des avocats au barreau de Paris. [10] CE, 16 octobre 2000, Compagnie mĂ©diterranĂ©enne d'exploitation des services d'eau et CE avis, 8 novembre 2000, SociĂ©tĂ© Jean-Louis Bernard Consultants. Pour en savoir plus sur la libertĂ© du commerce et de l'industrie - CHĂROT J-Y - Droit public Ă©conomique - Paris, Ăconomica, 2e Ă©d., 2007, pp. 51-81. - COLIN F - Droit public Ă©conomique - Paris, Gualino Ă©diteurs, MĂ©mento LMD, 2e Ă©d., 2007, p. 127-133. - KOVAR R - OĂč en est la libertĂ© du commerce et de l'industrie ? - Dr. Adm., 2007, Ă©tude 18. - LONG M et alii - Les grands arrĂȘts de la jurisprudence administrative - Paris, Dalloz, 16e Ă©d., 2007, 998 p. - RENARD-PAYEN O - Principe de la libertĂ© du commerce et de l'industrie - J. Cl. Adm., fasc. 255.
Gk7Da. oul1opvszd.pages.dev/101oul1opvszd.pages.dev/207oul1opvszd.pages.dev/361oul1opvszd.pages.dev/190oul1opvszd.pages.dev/283oul1opvszd.pages.dev/296oul1opvszd.pages.dev/77oul1opvszd.pages.dev/298oul1opvszd.pages.dev/105
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