8- Elle est parfois artificielle ou bien encore naturelle. Mais en l’accomplissant, on prend des risques importants. 9 - Affichant de hauts bois, il ne craint pas le froid. Lorsqu’on le prend, c’est pour aller plus loin. 10 - Redoutable machine de guerre, des murs lui cĂ©dĂšrent naguĂšre. GĂ©nĂ©ralement, il blatĂšre ; C’est aussi un signe de naissance. Une belle dentition est aujourd’hui primordiale pour les Canadiens. Un peu comme la blancheur des dents, l’esthĂ©tique est Ă©galement perçue comme un symbole de santĂ©, de charme et de rĂ©ussite. Pourquoi faire la pose d’une couronne dentaire ? Un exemple souvent utilisĂ© pour faire comprendre Ă  quoi ressemble une dent dĂ©vitalisĂ©e est celui d’une branche morte dans un arbre ; la branche semble en apparance encore solide, mais elle est vidĂ©e de son essence la sĂšve et elle peut se briser Ă  tout moment, crĂ©ant ainsi plus de dommages au reste de l’arbre. La pose de la couronne permet de prĂ©server la dent, mais aussi de protĂ©ger la structure dentaire de la mĂąchoire. Une dent dĂ©vitalisĂ©e qui n’est pas protĂ©gĂ©e par une couronne se brisera par petits bouts jusqu’à ce que le dentiste soit obligĂ© de l’enlever complĂštement. Les couronnes dentaires permettent aussi de limiter les problĂšmes qu’elle peut apporter aux autres dents en santĂ©. En effet, une dent malade, si elle n’est pas protĂ©gĂ©e par une couronne dentaire, risque d’endommager les autres dents, un peu comme une grippe qui se propage. Une inquiĂ©tude principale lors d’une visite chez le dentiste est le coĂ»t. En effet, seuls 39% des QuĂ©bĂ©cois de plus de 45 ans ont une assurance qui couvre les frais dentaires. Pour la mĂȘme catĂ©gorie d’ñge, le chiffre s’élĂšve Ă  61% dans le reste du pays. Cependant, la pose de couronne dentaire est essentielle Ă  votre santĂ© buccodentaire et elle peut vous Ă©viter bien des coĂ»ts en rĂ©paration, extraction ou implant dans le futur. Ce sont plus de quarante millions de Nord-AmĂ©ricains qui doivent remplacer une ou des dents, ce qui reprĂ©sente un adulte sur trois. En 2005, un sondage a Ă©tĂ© effectuĂ© afin de dĂ©terminer la frĂ©quence des traitements rendus par mois par les dentistes gĂ©nĂ©ralistes et leurs hygiĂ©nistes par mois. L’étude dĂ©note un total de six traitements de couronnes par mois, pour un total de 72 par annĂ©e chez les dentistes. Quand rĂ©aliser une couronne dentaire ? Il est fortement recommandĂ© de visiter le dentiste au moins deux fois par annĂ©e pour un nettoyage et une consultation. Le dentiste vous dira si vous avez des dents abĂźmĂ©es qui nĂ©cessitent la pose d’une couronne dentaire lors de cette rencontre. Il n’y a pas d’ñge minimum pour la pose d’une couronne dentaire, simplement qu’une dent soit suffisamment endommagĂ©e par la carie, l’usure ou cassĂ©e. Selon l’Association canadienne dentaire, la premiĂšre visite chez un dentiste pour un enfant devrait survenir dans les six mois aprĂšs l’apparition de la premiĂšre dent ou encore Ă  l’ñge d’un an. Il est rare qu’une carie soit dĂ©veloppĂ©e Ă  cet Ăąge, mais le dentiste peut dĂ©celer d’autres problĂšmes dentaires. Lorsque vous cassez votre dent ou que sa structure naturelle est abĂźmĂ©e Ă  la suite d’une carie par exemple, votre dentiste vous proposera de vous fabriquer une couronne dentaire. La couronne dentaire est une dent artificielle prothĂšse creuse qui couvre la dent abĂźmĂ©e et qui protĂšge contre les dommages extĂ©rieurs. Elle agit comme une coquille et reprĂ©sente la partie visible de la dent. La couronne dentaire peut ĂȘtre fabriquĂ©e dans le cas oĂč la dent est cassĂ©e, abĂźmĂ©e, dĂ©colorĂ©e, usĂ©e ou fragile. Les types de couronnes dentaires Il y a quatre types de couronnes la couronne mĂ©tallique, en composite, en porcelaine ou la couronne cĂ©ramo-mĂ©tallique. 1- La couronne mĂ©tallique est celle qui dure le plus longtemps, car elle ne se casse pas. Elle est faite en or, mais son apparence non naturelle peut ĂȘtre gĂȘnante. C’est sĂ»rement celle qui est le moins utilisĂ©e. 2- La couronne en composite tend Ă  s’user plus rapidement Ă  cause de la mastication et du brossage des dents. Elle se tache plus vite, mais le composite a une apparence naturelle, ce qui est souvent un aspect important pour beaucoup de personnes. 3- La couronne en porcelaine est celle ayant un aspect le plus naturel, donc qui ressemble le plus aux autres dents. Certaines exigences doivent ĂȘtre respectĂ©es afin de l’utiliser sur les dents postĂ©rieures pour Ă©viter qu’elle ne s’use ou ne se brise trop rapidement. 4- La couronne cĂ©ramo-mĂ©tallique est composĂ©e d’une couche de mĂ©tal recouverte d’une couche de porcelaine. Elle a aussi un aspect naturel ce qui lui donne un bel avantage. Chaque type de couronne a ses avantages et inconvĂ©nients; le dentiste est le mieux placĂ© pour bien vous conseiller Ă  ce sujet. Simple ou sur pivot? La couronne dentaire simple encercle la dent pour la protĂ©ger, comme une coquille. Cependant, quand la dent est trop abĂźmĂ©e, on procĂšde avec une couronne sur-pivot. AprĂšs un traitement prĂ©liminaire, le dentiste pose une piĂšce intermĂ©diaire inlay-core qui est fixĂ© dans la racine de la dent. On installe ensuite la couronne sur l’intermĂ©diaire inlay-core. Comment installe-t-on une couronne dentaire ? D’abord, le dentiste administre une anesthĂ©sie locale. Il taille par la suite une partie de la dent pour laisser de la place Ă  la couronne au moyen d’un fraisage. Pu
Estelle encore dĂ©pendante de l’homme ou bien l’inverse ? Pour en dĂ©battre, deux interlocuteurs de chair et de sang : la spĂ©cialiste d’éthique robotique Laurence Devillers et le
DĂ©finition qu'est-ce que l'arythmie cardiaque ?L’arythmie cardiaque est un trouble du rythme cardiaque. Elle se traduit par une altĂ©ration de la frĂ©quence, la rĂ©gularitĂ© et/ou de l’intensitĂ© des contractions du l’activitĂ© du cƓur est rĂ©glĂ©e par des signaux Ă©lectriques une anomalie de cette impulsion Ă©lectrique entraĂźne une arythmie. Les battements du cƓur peuvent devenir irrĂ©guliers, plus lents ou plus considĂšre qu'une frĂ©quence cardiaque normale se situe entre 50 et 1000 battements par minute au repos. Elle varie d'un individu Ă  l'autre et au cours de la vie. Lorsque la frĂ©quence cardiaque est trop rapide > 100 battements/minute, on parle de tachycardie. À l'inverse, lorsque le rythme cardiaque est trop lent 100 battements/minute. La tachycardie est parfois bĂ©nigne par exemple chez le sujet stressĂ©. La tachycardie peut toutefois cacher une anomalie cardiaque en provenance des oreillettes tachycardie auriculaire on distingue alors la tachycardie sinusale gĂ©nĂ©ralement consĂ©cutive d'un effort, d'un stress ou de la prise de substances de la tachycardie supraventriculaire frĂ©quente chez les sujets jeunes et le plus souvent liĂ©e Ă  une anomalie congĂ©nitale. La maladie de Bouveret ou tachycardie supraventriculaire paroxystique et le syndrome de Wolff-Parkinson-White sont les formes de tachycardie supraventriculaire les plus frĂ©quentes ; des ventricules tachycardie ventriculaire une accĂ©lĂ©ration anormale du rythme de contraction des ventricules peut avoir de graves consĂ©quences comme une mort subite. Les troubles du rythme ventriculaires sont souvent la consĂ©quence d’une maladie cardiaque prĂ©existante, de troubles Ă©lectrolytiques, de la prise de certains mĂ©dicaments ou d’un infarctus du myocarde. Il faut distinguer le syndrome du QT long, la torsade de pointe ou encore la tachycardie ventriculaire proprement dite. La bradycardiela bradycardie se caractĂ©rise par une diminution du rythme cardiaque au repos < 50 battements/minute. Elle est parfois physiologique chez le sportif. Toutefois, elle traduit parfois des anomalies cardiaques cicatrice, problĂšme de transmission de l'activitĂ© Ă©lectrique entre les oreilles et les ventricules, une hypothyroĂŻdie.... Les bradycardies persistantes justifient la mise en place d’un stimulateur cardiaque pacemaker ».La fibrillation auriculaireC'est l'arythmie grave la plus frĂ©quente, affectant le plus souvent les personnes de plus de 60 ans. Elle se traduit par une accĂ©lĂ©ration importante du rythme de contraction des oreillettes. Seuls certains battements parviennent Ă  se transmettre aux ventricules qui battent irrĂ©guliĂšrement. Lorsque la tachycardie touche aussi les ventricules, on parle de TAC/FA tachyarythmie complĂšte par fibrillation auriculaire. Les causes de la fibrillation auriculaire sont diverses et souvent liĂ©es Ă  une usure des tissus chargĂ©s de conduire l’influx Ă©lectrique Ă  travers le cƓur. La fibrillation auriculaire peut ĂȘtre occasionnelle isolĂ©e », plutĂŽt avant l’ñge de 60 ans ou rĂ©cidivante. Elle peut durer de quelques heures Ă  moins d’une semaine fibrillation paroxystique », quelques semaines persistante » ou quelques mois voire plusieurs annĂ©es permanente ».En cas de fibrillation auriculaire, le sang a tendance Ă  stagner ce qui peut favoriser l'apparition de caillots exposant le patient Ă  un risque d'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC s'ils passent dans la circulation sanguine. C'est aussi un risque d'insuffisance cardiaque dans la mesure oĂč le muscle cardiaque est dĂ©faillant Ă  assurer son rĂŽle de pompe. Le flutter auriculaireLe flutter auriculaire est une forme attĂ©nuĂ©e de fibrillation auriculaire. Les oreillettes se contractent Ă  un rythme Ă©levĂ© mais moins que lors de fibrillations. Comme dans la fibrillation auriculaire, les ventricules ne sont pas synchrones avec les oreillettes. Les causes et les traitements du flutter auriculaire sont similaires Ă  ceux de la fibrillation fibrillation ventriculaireDans cette affection, les ventricules vibrent et ne se contractent pas de façon coordonnĂ©e. Le cƓur ne pompe plus de sang, la fibrillation ventriculaire est donc une forme d’arrĂȘt cardiaque. Elle est mortelle si elle n’est pas traitĂ©e immĂ©diatement. Les causes les plus frĂ©quentes de fibrillation ventriculaire sont une maladie cardiaque insuffisance cardiaque, cardiomyopathie..., une hypokaliĂ©mie, la prise de certains mĂ©dicaments, un choc, une noyade... L' extrasystoleL'extrasystole est une lĂ©gĂšre irrĂ©gularitĂ© du rythme cardiaque. Elle peut atteindre un ventricule ou une oreillette. Ces battements surnumĂ©raires sont frĂ©quents, chacun d’entre nous en produit quelques-uns chaque jour sans en ĂȘtre conscient. Leur nombre augmente avec l’ñge une personne de plus de 80 ans en produit plus d’un millier par jour sans effet sur sa qualitĂ© de vie. Les troubles de la conductionLes troubles de la conduction sont des arythmies cardiaques dues Ă  une propagation anormale des influx Ă©lectriques au sein du cƓur. Leur traitement peut nĂ©cessiter la mise en place d'un stimulateur cardiaque pacemaker ». Nous distinguons les bloc de conduction lors de ces troubles, la propagation de l’activitĂ© Ă©lectrique est ralentie. Lorsque l’anomalie de la conduction se situe entre les oreillettes et les ventricules, ces blocs, appelĂ©s blocs auriculoventriculaires BAV, dĂ©synchronisent les mouvements du cƓur. La frĂ©quence des battements ventriculaires faiblit bradycardie ventriculaire » et la personne peut brutalement et briĂšvement perdre connaissance. Ce sont les accidents d’Adam-Stockes ». Lorsqu’un bloc touche l’une des branches du faisceau de His, on parle de bloc de branche », une arythmie qui n’est gĂ©nĂ©ralement pas conductions anormales dans ce cas, le tissu de conduction de l’activitĂ© Ă©lectrique au sein du cƓur prĂ©sente des anomalies qui accĂ©lĂšrent ou dĂ©doublent l’activitĂ© Ă©lectrique. C’est, par exemple, le cas dans les tachycardies supraventriculaires maladie de Bouveret et syndrome de Wolff-Parkinson-White. Quelles sont les causes de l'arythmie cardiaque ?Les arythmies cardiaques peuvent avoir de nombreuses causes. Souvent, une cause prĂ©cise ne peut pas ĂȘtre identifiĂ©e et l’on parle alors de troubles du rythme cardiaque idiopathiques ».Dans les autres cas, les causes des arythmies cardiaques peuvent ĂȘtre l’ñge ; des troubles et maladies cardiaques prĂ©existants un mauvais fonctionnement des valves du cƓur, par exemple aprĂšs un rhumatisme articulaire aigu ou des problĂšmes au niveau de la valve mitrale entre l’oreillette et le ventricule gauches qui entraĂźnent une surpression dans l’oreillette gauche ;une maladie des artĂšres coronaires qui apportent l’oxygĂšne aux muscles du cƓur, par exemple des dĂ©pĂŽts de cholestĂ©rol athĂ©rosclĂ©rose qui diminuent leur diamĂštre ;une insuffisance cardiaque; une cardiomyopathies ;un syndrome de Brugada ou une autre canalopathie ; une cicatrice opĂ©ratoire sur la coeur; les sĂ©quelles d’un infarctus du myocarde... ;une hypertension artĂ©rielle ;un effort physique, le stress voire une crise de panique tachycardie sinusale ; la consommation excessive de substances excitantes cafĂ©ine, tabac, drogues, alcool, etc. ;des maladies respiratoires comme l’asthme, l’ƓdĂšme aigu du poumon, l’embolie pulmonaire, par exemple ;un trouble thyroĂŻdien hyper/hypothyroĂŻdie notamment ;une forte fiĂšvre ou une dĂ©shydratation ; certains carences comme une anĂ©mie par exemple en cas de dĂ©nutrition ; la prise de certains mĂ©dicaments ;des troubles Ă©lectrolytiques hypokaliĂ©mie, hypomagnĂ©sĂ©mie... . Ces troubles peuvent ĂȘtre consĂ©cutifs de diarrhĂ©es, Ă  la prise de diurĂ©tiques, d'un trouble du comportement alimentaire boulimie... une mauvaise oxygĂ©nation du cƓur ; le sport intensif rĂ©gulier bradychardie du sportif ; un choc tension artĂ©rielle trĂšs basse, pouvant rĂ©sulter d’une maladie des artĂšres coronaires et d’autres troubles ; certains accidents choc Ă©lectrique, noyade... des troubles congĂ©nitaux ou sont les personnes Ă  risque d'arythmie ?L'arythmie cardiaque peut toucher des personnes de tous les Ăąges et mĂȘme des sujets en bonne santĂ©. Elle est dans ce cas bĂ©nigne et physiologique. C'est le cas par exemple, des sportifs qui prĂ©sentent souvent une bradycardie. Toutefois, dans sa forme pathologique, l'arythmie cardiaque affecte davantage les personnes ĂągĂ©es ;les personnes qui souffrent de diabĂšte, d’obĂ©sitĂ©, d’hypertension artĂ©rielle, de syndrome mĂ©tabolique, de troubles de la thyroĂŻde ou d’apnĂ©e du sommeil ;les personnes qui prĂ©sentent une hypokaliĂ©mie baisse du taux de potassium dans le sang. La perte de potassium peut ĂȘtre due Ă  des vomissements rĂ©pĂ©tĂ©s boulimie nerveuse, des diarrhĂ©es, la prise excessive de laxatifs ou de diurĂ©tiques... ; les personnes qui ont une consommation excessive de substances stimulantes cafĂ©ine, tabac, drogues, alcool, etc. ;les personnes qui souffrent de troubles cardiaques congĂ©nitaux ou acquis mauvais fonctionnement des valves du cƓur, insuffisance cardiaque... ;les personnes qui prennent certains mĂ©dicaments qui peuvent provoquer une arythmie notamment la quinidine, certains antibiotiques et certains neuroleptiques.Quels sont les symptĂŽmes de l'arythmie cardiaque ?L’arythmie peut ne pas prĂ©senter de symptĂŽmes ou, au contraire, ĂȘtre identifiĂ©e par des sensations de battements cardiaques forts et rapides emballement du coeur ; une sensation de coups dans la poitrine ; des douleurs dans la poitrine de type angine de poitrine ; une faiblesse ou une fatigue ;une chute de la tension artĂ©rielle ;des Ă©tourdissements ;un pouls irrĂ©gulier ;un essoufflement ;un malaise avec sueurs soudaines et pĂąleur, pouvant aller jusqu’à une perte de connaissance temporaire la syncope. Ces symptĂŽmes peuvent survenir au repos ou aprĂšs un effort mĂȘme peut ĂȘtre dĂ©couverte lors d’une complication embolie, insuffisance cardiaque
. Elle peut provoquer une mort subite. Si vous avez frĂ©quemment la sensation que votre cƓur bat de façon anormale, il est recommandĂ© d’appeler un mĂ©decin troubles du rythme cardiaque reprĂ©sentent des urgences lire aussiQuelles sont les complications de l'arythmie cardiaque ?Les complications des troubles du rythme cardiaque peuvent ĂȘtre cardiaques ou vasculaires. Les complications cardiaquesÀ terme en l'absence de traitement, l'arythmie finit par fatiguer le coeur et une insuffisance cardiaque peut s' outre, certaines arythmies graves comme la fibrillation ventriculaire peuvent ĂȘtre responsables d'une mort subite qui cause un arrĂȘt du coeur. La mort subite se caractĂ©rise par une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l'heure qui suit le dĂ©but des symptĂŽmes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Cette situation imprĂ©visible peut donc toucher un individu en bonne santĂ©. Les complications vasculairesLa mauvaise circulation du sang dans les cavitĂ©s du cƓur y favorise la formation de caillots. Des fragments de caillots peuvent se dĂ©tacher et partir dans la circulation sanguine, provoquant un accident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC ;des troubles de la rĂ©tine ; une embolie pulmonaire risque thrombo-embolique ».La prise d’anticoagulants oraux fluidifiants sanguins au long cours permet d’éviter ces de prĂ©venir l’apparition de l’arythmie, il est essentiel de Ă©viter la consommation excessive d'excitants comme le thĂ© ou le cafĂ© ; Ă©viter ou arrĂȘter l’alcool, le tabac et les drogues rĂ©crĂ©atives ; pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre avec la rĂ©alisation d’un bilan cardiologique si la reprise du sport est faite aprĂšs 40 ans ou s’il existe des antĂ©cĂ©dents personnels ou familiaux d’arythmie ;avoir alimentation saine et Ă©quilibrĂ©e ; conserver un IMC normal entre 18,5 et 25 et surveiller son tour de taille ; traiter toute pathologie pouvant causer une arythmie diabĂšte, hypertension artĂ©rielle.. ; suivre rĂ©guliĂšrement les pathologies cardiaques connues pouvant ĂȘtre responsables de troubles du rythme ; traiter le stress chronique ; Ă©viter les facteurs de stress et le surmenage. En cas d’arythmie, plusieurs examens peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s. Parmi eux l’électrocardiogramme ou ECG de repos enregistrement de l’activitĂ© Ă©lectrique du cƓur est indispensable, mĂȘme si les symptĂŽmes ne sont pas toujours observĂ©s lors de l’examen. Selon les antĂ©cĂ©dents du patient, ses symptĂŽmes et l’examen mĂ©dical, d’autres examens sont rĂ©alisĂ©s ;le Holter-ECG, c’est-Ă -dire un Ă©lectrocardiogramme rĂ©alisĂ© en continu sur 24 heures la personne emmĂšne avec elle un boitier reliĂ© Ă  des Ă©lectrodes posĂ©es sur la peau Ă  proximitĂ© du cƓur ;l’électrocardiogramme ECG d’effort Ă©tudie la rĂ©action cardiaque lors d’un effort. Il permet au mĂ©decin d’observer la frĂ©quence cardiaque, la pression artĂ©rielle et d’éventuels troubles cardiaques ;l’exploration Ă©lectrophysiologique Ă©claire les mĂ©decins sur les situations compliquĂ©es. Elle consiste Ă  dĂ©clencher l’arythmie Ă  l’aide de petites stimulations Ă©lectriques, ce qui permet de localiser la source du problĂšme et de mettre en route le traitement adaptĂ© ; une Ă©chographie cardiaque est rĂ©alisĂ©e afin de ne pas mĂ©connaĂźtre une pathologie cardiaque sous-jacente ;un Ă©chodoppler cardiaque pour Ă©valuer le retentissement sur le cƓur du trouble du rythme cardiaque ; un bilan sanguin Ă  la recherche des anomalies pouvant favoriser les troubles du rythme hyperthyroĂŻdie, hypothyroĂŻdie, anĂ©mie, anomalies du calcium ou du potassium sanguin..., des anomalies du fonctionnement des reins et du foie, des troubles mĂ©taboliques cholestĂ©rol et/ou triglycĂ©rides augmentĂ©s, glycĂ©mie Ă©levĂ©e... ; d’autres examens peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires scintigraphie myocardique, IRM cardiaque, coronarographie
Quels sont les traitements de l'arythmie cardiaque ?La prise en charge de l'arythmie cardiaque passe gĂ©nĂ©ralement par des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques Ă  mettre en place. Il peut s'agir de l'adoption d'une alimentation saine, la pratique rĂ©guliĂšre d'une activitĂ© physique ainsi que la limitation de la consommation de tabac, d'alcool et d'excitants. Parfois, le recours Ă  des mĂ©dicaments ou Ă  des techniques particuliĂšres est nĂ©cessaire. Les traitements mĂ©dicamenteux contre l'arythmieLe traitement varie en fonction de la nature de l'arythmie. Il peut s'agir de mĂ©dicaments antiarythmiques comme les bĂȘtabloquants, l'amiodarone et d'autres antiarythmiques ;les anticoagulants parfois prescrits afin d'Ă©viter Ă©ventuellement la formation de caillots provoquĂ©s par l'arythmie. Il peut s'agir de mĂ©dicaments antivitamine K AVK ou plus rarement, de nouveaux mĂ©dicaments dabigatran, rivaroxaban, apixaban, rĂ©servĂ©s Ă  certains cas ;des antiagrĂ©gants plaquettaires parfois prescrits Ă  la place des anticoagulants. Les traitements Ă©lectriques des troubles du rythme cardiaqueDans certains cas, le traitement "Ă©lectrique" est nĂ©cessaire. Il a des objectifs diffĂ©rents selon le trouble du rythme cardiaque. Il peut s'agir de l'ablation par brĂ»lure et Ă  l'aide d'une sonde, des zones oĂč naĂźt le trouble du rythme cardiaque. On utilise pour dĂ©truire le foyer malade des courants de radiofrĂ©quence tempĂ©rature Ă©levĂ©e ou la cryothĂ©rapie traitement par le froid. On peut utiliser cette technique en cas de flutter auriculaire, de maladie de Bouveret ou de fibrillation auriculaire ; d'un choc Ă©lectrique externe ou cardioconversion sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale pour traiter notamment une tachycardie qui ne guĂ©rit pas sous traitement mĂ©dical ; de la pose d'un stimulateur cardiaque sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Il est indispensable lorsque le coeur est trop lent. Il peut s'agir d'appareils sentinelles qui se mettent en marche en cas de besoin et prend le relais quand le cƓur ralentit trop ou d'appareils qui rĂ©gulent le cƓur en permanence ; de la pose d'un dĂ©fibrillateur automatique implantable en cas de troubles du rythme ventriculaires graves pour empĂȘcher un emballement ou un arrĂȘt cardiaque.
Lesgemmologues notent ainsi sur le certificat si le diamant est naturel, non traitĂ© et non modifiĂ©. Il va sans dire que la diffĂ©rence de valeur et de prix entre un diamant de couleur naturelle et un diamant de couleur artificielle est Ă©norme ! Il existe plusieurs mĂ©thodes pour transformer la couleur d’un diamant en laboratoire.
Paris CollĂšge de France – Jeudi 29 mars 2018 Seul le prononcĂ© fait foi Madame la Ministre fĂ©dĂ©rale de l’Education et de la Recherche d’Allemagne, Monsieur le Commissaire europĂ©en, cher Carlos, Mesdames et Messieurs les Ministres, Monsieur le DĂ©putĂ© VILLANI, Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Monsieur le Recteur de Paris, Monsieur l’administrateur du CollĂšge de France, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, D’abord, je veux fĂ©liciter les organisateurs, je pense que venir parler d’intelligence et en particulier d’intelligence artificielle au CollĂšge de France n’est pas une mauvaise idĂ©e en soi et elle nous ramĂšne Ă  une histoire glorieuse de notre pays, Ă  des choix profonds qui ont d’ailleurs Ă©tĂ© de rassembler dans un traumatisme sur lequel il ne convient pas de revenir aujourd’hui quant Ă  la relation entre la France et son universitĂ© plus largement mais de rassembler les plus grands esprits dans un lieu et de chercher Ă  Ă©clairer plus largement. Ensuite, j’ai compris, Monsieur l’Administrateur gĂ©nĂ©ral, votre message, il convient que je reprenne Ă  la lettre les prĂ©conisations du lointain successeur de Claude BERNARD pour m’assurer que la stratĂ©gie sera ainsi grandement poursuivie, je n’en suis pas loin. Je veux en effet avant toute chose remercier les chercheurs Ă©minents qui ont acceptĂ© de venir pour certains dĂšs hier et tout au long de cette journĂ©e pour rĂ©flĂ©chir, universitaires, chercheurs, entrepreneurs, start-upers, au-delĂ  de toutes les barriĂšres sectorielles, de tous les clivages qui parfois existent, de toutes les diffĂ©rences de conditions pour partager la rĂ©flexion collective et de maniĂšre complĂštement coopĂ©rative aider Ă  construire cette stratĂ©gie. L’intelligence artificielle, je dois le dire, dit celui qui n’a qu’une formation philosophique et qui est donc toujours trĂšs admiratif devant les mathĂ©maticiens, les probabilistes et tous les grands scientifiques qu’il a devant lui, nous renvoie Ă  ce qui serait l’hypothĂšse leibnizienne selon laquelle il y a plusieurs mondes possibles. Il y a chez LEIBNIZ cette hypothĂšse que Dieu calcule pour nous le meilleur monde possible » et il y a donc quelque chose d’une option presque promĂ©thĂ©enne qui nous permet de revisiter la conception du monde de LEIBNIZ Ă  travers l’intelligence artificielle qui nous donnerait la capacitĂ© de rĂ©aliser nous-mĂȘmes ce calcul et Ă  travers en effet des machines apprenantes de pouvoir parcourir beaucoup plus rapidement les chemins du malheur pour choisir le bon chemin beaucoup plus tĂŽt et beaucoup plus rapidement. C’est promĂ©thĂ©en dans ce que cela comporte d’ambivalence, c’est une chance inouĂŻe d’accĂ©lĂ©rer le calcul rĂ©servĂ© Ă  Dieu chez LEIBNIZ, c’est une responsabilitĂ© Ă©norme d’avoir dans notre main cette possibilitĂ© de le faire. Au fond, c’est un peu de tout cela dont nous devons parler aujourd’hui et je crois un peu de cela dont vous avez largement parlĂ©. Nul n’a envie de se priver de cette facultĂ© mais chacun la considĂšre au moment oĂč elle lui est offerte avec un effroi lĂ©gitime et je dirai quiconque ne ressentirait pas une forme de peur ou ne redouterait pas cette possibilitĂ© pourrait lĂ©gitiment ĂȘtre jugĂ© inconscient. L’intelligence artificielle trouve son origine dĂšs le milieu du XXĂšme siĂšcle et l’explosion des puissances de calcul, la multiplication des volumes de donnĂ©es, l’essor rapide de nouveaux algorithmes ont fait entrer l’intelligence artificielle dans une nouvelle Ăšre qui est la fois une rĂ©volution technologique mais aussi Ă©conomique, sociale et bien Ă©videmment Ă©thique et donc une rĂ©volution politique au sens premier plus plein du terme si j’ose dire. Cette rĂ©volution ne se produira pas dans 50 ou 60 ans, elle est en train de se produire, des nouvelles opportunitĂ©s nous sont offertes, des choix sont dĂ©jĂ  devant nous de poursuivre ou non certains chemins d’innovation, de les encadrer, d’ouvrir ou non certaines possibilitĂ©s qui nous sont offertes. Donc, nous sommes dĂ©jĂ  dans cette nouvelle grammaire que je viens d’évoquer oĂč nous devons articuler la radicalitĂ© de choix et d’innovation profonde technologique, sociale, Ă©conomique et la responsabilitĂ© de choix Ă©thique. C’est pourquoi je veux remercier tout particuliĂšrement CĂ©dric VILLANI d’avoir rendu Ă  ce sujet un rapport extrĂȘmement Ă©clairant Ă  travers les 300 auditions qu’il a un instant rappelĂ©es, les rĂ©flexions prĂ©alables de France IA que je remercie, de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, de la CNIL, et par ce travail Ă  la fois de synthĂšse, d’auditions et d’invention parce que la rĂ©flexion en suppose, il a donnĂ© de l’intelligence artificielle une vision prĂ©cise, dĂ©barrassĂ©e de prĂ©jugĂ©s anxiogĂšnes mais responsable. Dans le dialogue qu’il a su mener dĂšs le dĂ©but avec les ministres, que je remercie non seulement pour leur prĂ©sence mais leur action dĂšs le dĂ©but de ce travail, il a permis de faire Ă©merger ces quelques lignes de force que je veux exposer devant vous aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’avoir une stratĂ©gie pensĂ©e d’en haut si je puis dire, venant d’en haut qui viendrait s’abattre sur ce qu’est l’intelligence artificielle. D’abord ce serait vain de vouloir le faire dans un seul pays et ensuite ce serait contraire Ă  la dynamique mĂȘme de ce qu’est l’intelligence artificielle dont l’une des forces est justement d’avoir donnĂ© le pouvoir aux multiples face Ă  l’un. Il nous faut donc penser la capacitĂ© Ă  en dĂ©finir les rĂšgles et la stratĂ©gie qui suppose un moment de synthĂšse et de dĂ©cision dĂ©mocratique dans ce mouvement perpĂ©tuellement pensĂ© par la multiplicitĂ© des acteurs et cette arborescence permanente qui passe par l’innovation de ce multiple. Autrement dit nous devons tenir d’une seule main - en mĂȘme temps, diraient certains - le progrĂšs technique et le progrĂšs humain, la transformation Ă©conomique et la transformation sociale et rĂ©ussir Ă  faire Ă  que cette utopie promĂ©thĂ©enne ne devienne pas une dystopie. Pour cela il nous faut d’abord ne pas cĂ©der Ă  ce qui a parfois Ă©tĂ© un tropisme europĂ©en et je dirai presque souvent un tropisme français qui est que la conscience parfaite et aigue de tous les effets non souhaitables d’une innovation puissent nous conduire la Ă  refuser de prime abord. Nous avons parfois ce dĂ©faut, nous l’avons eu dans notre vie industrielle ou d’innovation rĂ©cente, il ne faut pas y cĂ©der. Et donc je crois que la premiĂšre chose sur laquelle nous devons nous mettre d’accord cest qu’il ne faut pas avoir peur et refuser le changement. D’abord, parce qu’il est Ă  l’Ɠuvre partout et parce qu’il peut conduire aussi au meilleur et Ă  des innovations qui nous permettront de vivre mieux. Ensuite, il ne faut pour autant, c’est je crois le deuxiĂšme principe que nous devons nous fixer, ĂȘtre naĂŻfs et considĂ©rer que le changement, l’innovation technologique – qui est ce mouvement qu’on n’arrive pas toujours Ă  parfaitement synthĂ©tiser sur le plan conceptuel - portera en lui-mĂȘme les conditions de sa propre rĂ©gulation et donc sa bonne articulation avec le bien commun. Ca n’est pas vrai et nous vivons d’ailleurs dans un monde qui est plein des excĂšs liĂ©s aux externalitĂ©s nĂ©gatives des changements contemporains et Ă  l’incapacitĂ© que les acteurs multiples n’ont eu de penser leur propre rĂ©gulation, de penser si je puis dire le propre inhibiteur Ă  leur action parfois qui permet d’articuler les actions individuelles avec le bien commun. En la matiĂšr,e je ne crois pas totalement Ă  la parfaite composition des intĂ©rĂȘts individuels et Ă  la main invisible. Et donc il ne faut ni avoir peur ni ĂȘtre naĂŻf mais dĂ©finir ce chemin de crĂȘte qui nous permettra d'avoir une stratĂ©gie pour l'intelligence artificielle. Cette stratĂ©gie Ă  mes yeux passe par quatre Ă©lĂ©ments principaux qui procĂšdent largement du travail prĂ©sentĂ© par CĂ©dric VILLANI et de ce qu’ensemble vous avez conçu. Le premier, c’est de nous mettre en situation de construire ou je dirai plutĂŽt de conforter en France et en Europe l'Ă©cosystĂšme de l'intelligence artificielle et, en particulier en ce qui concerne les talents, un vĂ©ritable rĂ©seau de recherche et l'expĂ©rimentation. Le deuxiĂšme axe, c'est justement d'engager une politique rĂ©solue d'ouverture des donnĂ©es afin de favoriser l'Ă©mergence en France de champions de l’intelligence artificielle ou d’encourager leur dĂ©veloppement. Le troisiĂšme axe c’est d’avoir une stratĂ©gie Ă  la fois de financement, de projets -une stratĂ©gie publique française et europĂ©enne qui nous permette dans certains secteurs de dĂ©velopper et d'accĂ©lĂ©rer notre prĂ©sence et de rĂ©ussir pleinement dans la compĂ©tition internationale. De la santĂ© Ă  la mobilitĂ©, j'y reviendrai dans quelques instants. Et, enfin, c'est de penser les termes d'un dĂ©bat politique et Ă©thique que l'intelligence artificielle alimente partout dans le monde mais dont nous devons poser les termes car il nous faut articuler une rĂ©flexion, des rĂšgles et une comprĂ©hension commune. Le premier pilier de cette stratĂ©gie, donc, c'est cet Ă©cosystĂšme d'innovation dont nous avons absolument besoin. Plusieurs grandes disruptions technologiques ont ces derniĂšres annĂ©es en effet façonnĂ© le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, en particulier la disruption numĂ©rique. Parfois la France a tardĂ© et, en la matiĂšre - et je dirai encore plus particuliĂšrement pour l'intelligence artificielle, le retard dans la construction ou le parachĂšvement d'un Ă©cosystĂšme adaptĂ©, c'est la certitude de manquer des opportunitĂ©s et c'est prendre le risque de dĂ©jĂ  perdre une bataille. Donc la capacitĂ© Ă  amĂ©liorer cet Ă©cosystĂšme, ce sont des opportunitĂ©s supplĂ©mentaires et ce sont plus de chances pour notre Ă©cosystĂšme de formation, de recherche et notre Ă©cosystĂšme Ă©conomique de rĂ©ussir. Nous avons des atouts pour rĂ©ussir dans l'intelligence artificielle. Je sais ĂȘtre critique sur notre pays quand il le faut et considĂ©rer en face nos propres handicaps, mais en la matiĂšre nous avons des atouts parce que nous avons d'ores et dĂ©jĂ  des talents, nous avons une excellence de la formation, en sciences de l'informatique, en mathĂ©matiques - notre rapporteur du jour ne dira pas le contraire - et nous avons des talents qui ont essaimĂ© et qui ont les uns et les autres plusieurs sont dans cette salle, en Europe comme au-delĂ  de l'Europe, construit l'excellence en la matiĂšre. Ce sont des chercheurs, des entrepreneurs français qui ont aidĂ© au pilotage automatique de nos avions, aux rĂ©alisations les plus parachevĂ©es des images synthĂ©tiques que nous pouvons voir ou aux thĂ©ories les plus avancĂ©es qui ont permis la technologie des effets spĂ©ciaux. Ces talents nous les avons, cet Ă©cosystĂšme est lĂ . Il a d’ailleurs convaincu certains qui le connaissaient bien de revenir ou d'investir en France ces derniĂšres annĂ©es, je pense en particulier Ă  FACEBOOK, GOOGLE, SAMSUNG, DEEPMIND, je remercie pour leur confiance parce qu'ils ont permis de fertiliser cet Ă©cosystĂšme. C'est Ă  cette excellence que nous devons les annonces d'implantations de ce jour, les centres de recherche de SAMSUNG, FUJITSU, IBM, DEEPMIND venant rejoindre ceux de GOOGLE ou FACEBOOK vont contribuer Ă  crĂ©er en France un maillage de compĂ©tences, de laboratoires, d'expĂ©rimentations au meilleur niveau mondial, ce qui est un atout formidable. Cet atout, c’est l'intelligence française dans ces secteurs qui en est le responsable et c'est la capacitĂ© des dirigeants de laboratoires, d'Ă©coles, d’universitĂ©, d'organismes qui a permis durant ces derniĂšres gĂ©nĂ©rations de le consolider et de ça je vous remercie profondĂ©ment. Maintenant, j’entendais les inquiĂ©tudes exprimĂ©es par certains qui sont dans cette salle avec qui j'ai discutĂ© informellement hier qui est de dire on arrive mĂȘme presque Ă  un point oĂč notre capacitĂ© Ă  former et garder dans cet Ă©cosystĂšme public français les talents est Ă  risque et donc nous devons entendre ce message et prendre nos responsabilitĂ©s pour que cet Ă©cosystĂšme puisse continuer Ă  se dĂ©velopper et accĂ©lĂ©rer sa croissance sans ĂȘtre fragilisĂ©, c’est pourquoi il nous faut prendre quelques dĂ©cisions. La premiĂšre, c’est que nous allons mettre en place un programme national pour l'intelligence artificielle. Il sera coordonnĂ© par INRIA en lien avec les autres organismes de recherche partenaires et les universitĂ©s liĂ©es et il impliquera l'ensemble de la communautĂ© scientifique française. Nous mettrons en place en particulier un rĂ©seau emblĂ©matique de quatre ou cinq instituts dĂ©diĂ©s ancrĂ©s dans des pĂŽles universitaires Ă©maillant le territoire français. Ces pĂŽles existent pour certains d'ores et dĂ©jĂ , nous ne partons pas de rien. Initiative PRAIRIE » Ă  Paris, Ă  Saclay avec l'institut DATA IA et le projet DIGIHALL, et nous allons en dĂ©velopper en partenariat pour avoir justement ce rĂ©seau, cette communautĂ© trĂšs ouverte mais qui aura une interaction permanente et qui permettra d'amplifier, de consolider rapidement d'autres nƓuds du futur rĂ©seau Ă  Toulouse, Ă  Grenoble et dans dautres sites. Ce rĂ©seau connectĂ© Ă  l'Ă©cosystĂšme français de recherche universitaire sera le vaisseau amiral de la recherche publique française en matiĂšre d'intelligence artificielle et un Ă©lĂ©ment essentiel dans la formation de nouveaux talents. Il aura vocation Ă  accueillir des financements privĂ©s - je sais combien la ministre veille justement Ă  ce bon partenariat et Ă  ces Ă©quilibres - et je veux ici saluer les partenaires industriels qui ont d'ores et dĂ©jĂ  souhaitĂ© s'y associer. Ce qui permettra de crĂ©er au-delĂ  de ce qui existe aujourd'hui des chaires d'excellence qui nous permettront aussi de faire venir pour un temps de leur carriĂšre ou de maniĂšre plus stable les meilleurs chercheurs ou chercheurs-entrepreneurs du monde en la matiĂšre pour qu'ils viennent s'installer un temps en France. Je souhaite en particulier que ces projets soient tournĂ©s vers nos partenaires europĂ©ens et en premier lieu vers l'Allemagne, c'est pourquoi une part des financements sera dĂšs l'origine flĂ©chĂ©e vers des projets franco-allemands. Nous devons Ă©galement faire un effort tout particulier sur la formation. Il nous revient en effet de veiller Ă  ce que l'universitĂ© française fournisse Ă  ce domaine de recherche les compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  la croissance de l'Ă©cosystĂšme. Le premier enjeu de l'intelligence artificielle Ă  l'Ă©chelle mondiale ce sera celui des talents, c'est dĂ©jĂ  celui des talents. Nous avons une attractivitĂ© par notre excellence parce que nous sommes moins chers que beaucoup d'autres mais le risque est qu'il y ait un assĂšchement rapide de ce vivier que plusieurs d'entre vous ont pointĂ©. Si notre systĂšme d'enseignement supĂ©rieur ne sait pas former et attirer assez de techniciens, d'ingĂ©nieurs, de docteurs pour alimenter le dĂ©veloppement des laboratoires et des entreprises en France, pour garder aussi ses talents dans la formation des nouvelles gĂ©nĂ©rations , nous ne parviendrons pas Ă  consolider cette conquĂȘte d'un horizon nouveau. C’est pourquoi nous doublerons le nombre d'Ă©tudiants formĂ©s Ă  l'intelligence artificielle, depuis la licence jusqu'au doctorat en passant par les formations professionnelles courtes, et prĂ©voirons les financements qui correspondent Ă  ce doublement. La France, pour tenir son rang, devra Ă©galement rayonner au plan international. Je viens de l'Ă©voquer, c'est la nĂ©cessitĂ© d'avoir des chaires individuelles pour attirer les meilleurs chercheurs. Ce sera, aussi, la mise en place d'une sĂ©rie d'appels Ă  projets sur le mode de ce que nous avons fait avec Make our planet great again » autour de cette initiative consolidĂ©e par le CNRS qui a permis Ă  travers des appels Ă  projets de sĂ©lectionner les meilleurs projets mondiaux et de financer de maniĂšre diffĂ©rentielle les meilleures recherches en la matiĂšre et donc attirer les meilleurs enseignants, enseignants-chercheurs pour une part de leur carriĂšre ou pour une annĂ©e, d’attirer les meilleurs projets de recherche Ă  travers ces sĂ©lections pour faire justement de la France un lieu d'attractivitĂ© et de compĂ©titivitĂ© internationale en la matiĂšre. L’excellence de notre recherche sera le terreau de nos champions industriels futurs. Pour cela, nous devons augmenter drastiquement la porositĂ© entre la recherche publique, indispensable, et le monde industriel - peut-ĂȘtre encore plus dans le domaine de l'intelligence artificielle que dans d'autres, ce que nous avons connu durant les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes d'innovations. Et, c’est pourquoi, nous porterons dans la loi PACTE Ă  venir et que portera le ministre de l'Economie et des Finances une rĂ©forme, travaillĂ©e de prĂšs avec la ministre de la Recherche, qui supprimera le passage obligatoire auprĂšs de la commission de dĂ©ontologie ou qui autorisera un chercheur public Ă  consacrer jusqu'Ă  la moitiĂ© de son temps Ă  une entitĂ© privĂ©e, alors qu'aujourd'hui c'est plafonnĂ© Ă  20 %. Ce qui a conduit, et j'en ai eu la dĂ©monstration ces derniers jours dans les discussions que j'ai pu avoir avec les uns et les autres, beaucoup trop de chercheurs Ă  aller rejoindre des universitĂ©s anglo-saxonnes qui leur permettaient cette souplesse - en m’expliquant que c'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment pour cette souplesse qu'ils faisaient un tel choix. C’est dans cette fertilisation croisĂ©e que nous construirons un vĂ©ritable Ă©cosystĂšme de recherche et c'est parce que nous arriverons Ă  construire ce va-et-vient, parce que nous crĂ©erons aussi un Ă©cosystĂšme oĂč les entrepreneurs se considĂšreront comme toujours liĂ©s Ă  l'universitĂ© et Ă  l'organisme de recherche - parce qu'ils sont un peu les dĂ©biteurs moraux si je puis dire ou parce qu’on leur permet cette souplesse - que nous serons sĂ»rs que nos organismes de recherche, que notre formation garde cette excellence et cette capacitĂ© d'attraction. Je souhaite Ă©galement, et c'est absolument clĂ© pour que cet Ă©cosystĂšme de l'intelligence artificielle soit pleinement adaptĂ© Ă  nos dĂ©fis contemporains, qu'on donne plus de place Ă  l'expĂ©rimentation. Vous l'avez rappelĂ©, Monsieur le DĂ©putĂ©, et je le dis ici trĂšs clairement, nous avons besoin aujourd'hui d'amĂ©liorer notre rapiditĂ© dans les dĂ©lais, les autorisations en matiĂšre d'expĂ©rimentation si nous voulons dĂ©velopper jusqu'au bout nos propres innovations ou les favoriser. Le temps aujourd’hui nĂ©cessaire pour tester une innovation en France, qu’il s’agisse d’un algorithme et de ses effets finaux sur tel ou tel dĂ©bouchĂ©, ou d’un mĂ©dicament, il n’est pas toujours et tout Ă  fait celui d’une Ă©conomie d’innovation. Je sais combien la ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© est Ă©galement attachĂ©e Ă  ce sujet. Je souhaite donc que nous puissions, Ă  court terme, relancer d’ici l’étĂ© un appel Ă  expĂ©rimentation, afin d’introduire par amendements dans la loi Pacte des modifications lĂ©gislatives autorisant les expĂ©rimentations les plus significatives. Je souhaite donc que, dans chaque secteur liĂ© Ă  l’intelligence artificielle, si des Ă©volutions, des amĂ©liorations des dispositifs d’expĂ©rimentation sont souhaitĂ©es et relĂšvent de dispositions lĂ©gislatives, nous puissions les examiner pour les modifier Ă  l’étĂ©, comme nous allons le faire sur certains secteurs sur lesquels je reviendrai dans quelques instants. Au-delĂ , nous rĂ©formerons fondamentalement le programme France ExpĂ©rimentation – Monsieur le SecrĂ©taire d’Etat au NumĂ©rique – qui doit devenir Ă  la fois permanent et ancrĂ© dans les missions de chaque ministĂšre. Cette capacitĂ© justement Ă  diffuser l’expĂ©rimentation, l’innovation au cƓur mĂȘme de l’action de l’Etat est un Ă©lĂ©ment essentiel pour rĂ©ussir ce pari de l’intelligence artificielle, qui est d’abord et avant tout, un pari sur l’intelligence humaine, la capacitĂ© Ă  former, Ă  faire de la Recherche, Ă  aller plus vite fans celle-ci, Ă  pouvoir expĂ©rimenter beaucoup plus rapidement. C’est en crĂ©ant cette matrice puissante que nous serons en mesure d’entrer dans la compĂ©tition mondiale oĂč les Anglo-Saxons et les Chinois ont dĂ©jĂ  investi massivement. Cette avance n’est en rien une fatalitĂ© si nous arrivons Ă  dĂ©velopper cet Ă©cosystĂšme en France comme en Europe, et c’est ce mĂȘme combat de transformation de cet Ă©cosystĂšme que je souhaite mener dans le cadre du prochain budget, comme dans le cadre des discussions en cours au niveau europĂ©en. Le deuxiĂšme chantier qui doit ĂȘtre le nĂŽtre, c’est celui des donnĂ©es. Vous en avez rappelĂ© toute l’importance Ă  l’instant, le commissaire aussi, et c’est un atout de la France. Nous avons des bases de donnĂ©es centralisĂ©es massives, qui nous offrent l’opportunitĂ© de nous positionner Ă  la pointe de l’intelligence artificielle dans certains secteurs. Beaucoup reprochent parfois Ă  la France d’ĂȘtre un Etat jacobin, cela a des avantages, c’est que c’est organisĂ©, c’est structurĂ© et, dans ces moments-lĂ , cela peut ĂȘtre une chance. Il faut donc savoir l’utiliser. Pour permettre que soient exploitĂ©es au mieux les donnĂ©es, nous allons mĂ©thodiquement mais rĂ©solument procĂ©der Ă  une ouverture proactive de nos donnĂ©es. Cela passe d’abord et avant tout par l’ouverture des donnĂ©es publiques. Nous continuerons de renforcer et d’élargir le service public de la donnĂ©e, c'est-Ă -dire la liste des bases publiques ouvertes et maintenues avec un trĂšs haut niveau de qualitĂ©, de fraĂźcheur de la donnĂ©e et de disponibilitĂ© des services. Les lois sont passĂ©es dans le quinquennat prĂ©cĂ©dent qui ont dĂ©fini le cadre ; il faut maintenant passer aux travaux pratiques, et le secrĂ©taire d’Etat, dans les prochains mois, continuera, en lien avec chacun des dĂ©partements ministĂ©riels, Ă  ouvrir justement ces donnĂ©es publiques et Ă  en dĂ©finir le cadre explicite. Nous ouvrirons Ă©galement les donnĂ©es financĂ©es sur fonds publics. En particulier les donnĂ©es de santĂ©, mais aussi les donnĂ©es des opĂ©rateurs de transport, Ă  des fins de Recherche et d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, ou encore par dĂ©faut les donnĂ©es issues des projets de Recherche, financĂ©s par l’Etat, par exemple dans la cadre du plan Open Science », portĂ© par la ministre FrĂ©dĂ©rique VIDAL. C’est lĂ  aussi une maniĂšre, sur la base de donnĂ©es qui sont consolidĂ©es par des programmes financĂ©s par le public, de crĂ©er un cadre qui permet une accĂ©lĂ©ration, justement, de nos innovations et de l’avancĂ©e en matiĂšre d’intelligence artificielle. Enfin, nous faciliterons la crĂ©ation de plates-formes de partage de donnĂ©es entre acteurs publics et privĂ©s, avec une logique sectorielle. Il faut en effet que les acteurs Ă©conomiques eux-mĂȘmes aillent plus loin dans leur pratique de partage et de valorisation de leurs donnĂ©es. A l’image des rĂ©seaux, la valeur des jeux de donnĂ©es croĂźt plus que proportionnellement, on le sait, Ă  leur taille ; il faut donc qu’on arrive Ă  convaincre et Ă  crĂ©er le cadre dans plusieurs secteurs d’ouvrir les donnĂ©es entre les acteurs qui peuvent ĂȘtre en compĂ©tition, mais dont la coopĂ©ration en matiĂšre d’ouverture peut permettre des innovations, une amĂ©lioration de leur productivitĂ©, de leur business models », des innovations profondĂ©ment radicales, s’ils acceptent d’avoir une logique coopĂ©rative sur la base de ces plates-formes. En matiĂšre agricole par exemple, pour ne prendre qu’un secteur trĂšs concret, nous pouvons faire beaucoup mieux, avoir des innovations, on le sait, de rupture, on a commencĂ© Ă  le faire dans certains sous-secteurs si nous arrivons Ă  ouvrir les donnĂ©es entre des PME qui sont aujourd’hui dissĂ©minĂ©es, Ă  partager la donnĂ©e, Ă  mieux modĂ©liser et Ă  faire fonctionner des modĂšles d’intelligence artificielle qui permettront d’aller beaucoup plus loin et de faire mieux. Nous ferons donc Ɠuvre de pĂ©dagogie et de soutien Ă  toutes les initiatives privĂ©es d’ouverture et d’échange pour que naissent, dans tous les secteurs, une Ă©conomie ouverte de la Data. Du secteur bancaire, pour les donnĂ©es de transaction, Ă  l’agriculture, pour l’efficacitĂ© des pesticides, en passant par les donnĂ©es de tests de vĂ©hicules autonomes, c’est Ă  une mobilisation gĂ©nĂ©rale autour de la donnĂ©e que j’appelle aujourd’hui. Ce travail sera accompagnĂ© aussi par cette culture de l’ouverture, la promotion des logiciels libres, partout oĂč nous pouvons dĂ©velopper ces derniers. CorrĂ©lativement, je souhaite enfin que nous puissions ouvrir une rĂ©flexion Ă  l’échelle europĂ©enne sur l’accĂšs, Ă  des fins d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, aux bases massives de donnĂ©es privĂ©es, notamment cette des trĂšs grands acteurs qui se trouvent en monopole de fait sur la collecte de certaines catĂ©gories de donnĂ©es. Parce que c’est une rente de situation que nous avons consolidĂ©e dans certains secteurs qui crĂ©e une rente au carrĂ© » si je puis dire, de consolidation des donnĂ©es, et il nous faut pouvoir l’ouvrir, parce que ces donnĂ©es ont une part de biens collectifs dont il faut que, Ă  la fois la Recherche mais l’ensemble des consĂ©quences et des innovations subsĂ©quentes puissent ĂȘtre partagĂ©es par l’ensemble de la population europĂ©enne. Cette politique d’ouverture des donnĂ©es est Ă©videmment inconcevable sans un cadre europĂ©en protĂ©geant les donnĂ©es personnelles et permettant la pleine valorisation de ces donnĂ©es Ă  l’échelle europĂ©enne et pour l’espace europĂ©en. Les dĂ©boires rĂ©cents de plusieurs rĂ©seaux sociaux ont montrĂ© combien l’opinion publique et les usagers deviennent sensibles Ă  l’utilisation qui est faite de leurs donnĂ©es personnelles. C’est absolument lĂ©gitime. Parce que nous sommes Ă  un moment de changement – il s’agit ici de ne stigmatiser ou de ne juger personne – mais on voit bien que, y compris dans les sociĂ©tĂ©s qui sont attachĂ©es avant tout Ă  la libertĂ© et qui peuvent accepter des choses que des prĂ©fĂ©rences collectives europĂ©ennes auraient refusĂ©es depuis longtemps, y compris dans ces sociĂ©tĂ©s-lĂ , le rapport Ă  la protection des donnĂ©es individuelles, au secret, est en train de se poser. Donc, en mĂȘme temps que nous ouvrons les donnĂ©es dans le cadre que j’évoquais, nous avons besoin d’en penser le cadre. Un des dĂ©fis de l’intelligence artificielle est prĂ©cisĂ©ment d’abord et avant tout de ne pas confondre l’usage de donnĂ©es agrĂ©gĂ©es et l’intrusion dans les donnĂ©es personnelles. Cela suppose une rĂ©glementation trĂšs prĂ©cise qui, sans empĂȘcher les Ă©volutions scientifiques – nous l’avons vu ce matin en matiĂšre mĂ©dicale, on peut avoir Ă©normĂ©ment de donnĂ©es utiles sur le plan mĂ©dical –prĂ©serve l’anonymat et ce qui relĂšve du secret de l’individu. Ce qui peut donner le meilleur, sur le plan d’une innovation mĂ©dicale qu’on a vu ce matin, peut donner le pire si l’anonymat n'est pas prĂ©servĂ©, et ça devient un instrument de sĂ©lection, des contrats d’assurance aujourd’hui, de l’accĂšs Ă  l’éducation ou Ă  l’emploi demain ! Et donc ce cadre-lĂ , nous devons le penser au niveau europĂ©en. Le rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es, qui entrera en vigueur en mai prochain, que vous avez Ă©voquĂ©, Monsieur le Commissaire, correspond Ă  cette prĂ©occupation. Et je veux ici saluer en effet l’immense travail qui a Ă©tĂ© fait. Mais nous devons aller plus loin. Parce que nous jouons lĂ  une grande part de l’avenir mĂȘme de l’intelligence artificielle. Au bout du bout, c’est du contrĂŽle de notre propre vie, de nos choix implicites et explicites que nous parlons. Et je le dis ici, la voix europĂ©enne qui postule que chacun doit pouvoir rester maĂźtre de ses donnĂ©es est la bonne, est la seule qui puisse rendre acceptable pour nos concitoyens un dĂ©veloppement rĂ©el de l’intelligence artificielle. C’est dans ce cadre que nous devons construire les prochaines Ă©tapes d’une rĂ©glementation qui permettra d’ouvrir, en assurant la protection de chacun individu, la maĂźtrise des donnĂ©es. Et aprĂšs, ce sera un sujet au dĂ©tail, innovation par innovation, pratique par pratique pour que cet usage soit sincĂšre, et permette Ă  l’ensemble des industriels, des innovateurs de se dĂ©velopper pleinement dans un cadre qui est transparent, loyal pour chaque citoyen. Mais nous devons aussi construire, en mĂȘme temps que nous ouvrons justement ces donnĂ©es, le cadre d’une souverainetĂ© europĂ©enne. OĂč seront processĂ©es » ces donnĂ©es ? Qui sont les acteurs qui les utiliseront ? Est-ce que la rĂ©glementation Ă  laquelle ils se rĂ©fĂšrent sera une rĂ©glementation sur laquelle nous avons pris le pas ? Ce sont des vrais sujets qui vont se poser, qui se posent d’ores et dĂ©jĂ  aujourd’hui. Et au cƓur desquels se pose la construction d’une souverainetĂ© numĂ©rique europĂ©enne. C’est cela, la clĂ©. En matiĂšre de fiscalitĂ©, en matiĂšre de rĂ©gulation, en matiĂšre de droit, et donc en matiĂšre d’acteurs, alors mĂȘme que la Recherche est toujours mondiale et parfaitement immĂ©diate, ses traductions Ă©conomiques et financiĂšres impliquent toujours de revenir Ă  un moment donnĂ© Ă  une forme de territorialisation. Et c’est cela ce que nous sommes en train, sans d’ailleurs nous le dire et sans avoir suffisamment tirĂ© une pensĂ©e holistique en la matiĂšre, nous devons rĂ©agrĂ©ger aujourd’hui. Nous l’abordons de maniĂšre spĂ©cifique Ă  chaque fois, selon qu’on parle de la fiscalitĂ© des GAFA, comme on dit, ou de la rĂ©gulation des donnĂ©es individuelles ou de telle autre ou telle autre. Mais le vrai cadre est plus large ! C’est que des acteurs mondiaux ont Ă©mergĂ© parce que leur business Ă©tait mondial. Et il est mondial. Mais les consĂ©quences restent nationales ou europĂ©ennes, pour ce qui nous concerne. Et donc le cadre doit aussi pouvoir ĂȘtre national, europĂ©en ! Et la rĂ©gulation qu’on y met, en particulier sur les donnĂ©es, doit pouvoir ĂȘtre nationale et europĂ©enne. Et, donc, c'est cela qu’il nous faut inventer dans les prochains mois et prochaines annĂ©es, et vous voyez en ce titre que la stratĂ©gie que je prĂ©sente aujourd’hui a l’humilitĂ© de souligner elle-mĂȘme qu’elle a une part d’inachevĂ©, parce que la France ne peut seule poursuivre ce chemin ; mais je veux dire quel est l’esprit que je poursuivrai dans les dĂ©bats europĂ©ens. Si je ne devais illustrer qu’un atout sectoriel de la France en matiĂšre de donnĂ©es, et donc d’intelligence artificielle, ce serait justement celui de la santĂ©. Dans le domaine de la santĂ©, nous savons que le diagnostic mĂ©dical, les protocoles de soin, la mĂ©decine prĂ©dictive et prĂ©ventive sont en train de vivre des Ă©volutions absolument radicales. Nous sommes en train, grĂące Ă  l’intelligence artificielle, d’aller vers des innovations qui permettront en effet de prĂ©venir des pathologies, et donc d’en rĂ©duire le coĂ»t complet de maniĂšre drastique, qui vont aller vers de la mĂ©decine individuelle qui permettra lĂ  aussi de rĂ©duire les coĂ»ts, d'amĂ©liorer notre condition de vie, notre longĂ©vitĂ©, et la qualitĂ© de la vie ! Donc, cette transformation est absolument radicale et elle va toucher tous les secteurs de la mĂ©decine. Et les exemples sont trop nombreux pour ĂȘtre citĂ©s. Nous en avons vu ce matin Ă  l'institut Curie quelques-uns, de la dĂ©tection prĂ©coce de tumeur Ă  la prĂ©vention des rĂ©cidives, la thĂ©rapie gĂ©nique ou l'immunothĂ©rapie, de l'identification des pathologies jusque-lĂ  considĂ©rĂ©es comme indĂ©tectables, Ă  la dĂ©couverte de fonctionnements molĂ©culaires inconnus, l'intelligence artificielle ne vient pas se substituer Ă  toutes les innovations faites dans chacun de ces domaines, mais elle permet des sauts radicaux et elle permet trĂšs clairement d'aller dans la direction de l'individualisation et d’une mĂ©decine plus prĂ©dictive, comme je l'Ă©voquais. Elle est donc capable d'apporter des usages thĂ©rapeutiques et des bien-ĂȘtre au patient, fondamentaux. Comme je l'Ă©voquais, en la matiĂšre, nous avons un vĂ©ritable avantage, c'est que nous possĂ©dons un systĂšme de santĂ©, Madame la Ministre, trĂšs centralisĂ©, avec des bases de donnĂ©es d'une richesse exceptionnelle, notamment celle de l'Assurance-maladie et des hĂŽpitaux. Elles sont parmi les plus importantes au monde et mettent Ă  notre portĂ©e des dĂ©couvertes scientifiques majeures. Nous l'avons vu ce matin Ă  l'institut Curie. D'ores et dĂ©jĂ , l'intelligence artificielle permet de mieux dĂ©celer des pathologies, de mieux traiter, nous l'avons vu, telle ou telle tumeur, de mieux dĂ©celer des arythmies cardiaques, d'assister de maniĂšre profonde des radiologues dans leurs travaux et de rĂ©duire les erreurs mĂ©dicales profondĂ©ment humaines qui, certes, sont trĂšs minoritaires mais existent encore. L'intelligence artificielle ne se substituera pas, ni aux mĂ©decins, ni aux chercheurs, mais elle permet ce passage Ă  l'Ă©chelle. C'est pourquoi nous devons tirer pleinement partie de notre avance en la matiĂšre. C'est pourquoi je veux que nous allions encore plus loin, afin de tirer tout le parti possible des donnĂ©es Ă  la disposition de la Recherche. Nous avons créé, en 2017, l'Institut National des DonnĂ©es de SantĂ©, qui gĂšre l'accĂšs Ă  la base de donnĂ©es de l'Assurance-maladie dans des conditions trĂšs protectrices pour l'anonymat et la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es des patients. Et qui est totalement en conformitĂ© avec l'esprit que je viens d'Ă©voquer Je souhaite que nous puissions crĂ©er, sur cette base, un vĂ©ritable hub des donnĂ©es de santĂ©, structure partenariale entre producteurs et utilisateurs des donnĂ©es, qui pilotera l'enrichissement continu mais aussi la valorisation du systĂšme national de donnĂ©es de santĂ©, pour y inclure, Ă  terme, l'ensemble des donnĂ©es remboursĂ©es par l'Assurance-maladie, en ajoutant les donnĂ©es cliniques des hĂŽpitaux, les donnĂ©es de la mĂ©decine de ville, ainsi que les donnĂ©es de grande qualitĂ©, scientifique et mĂ©dicale, créées dans le cadre de cohortes nationales. Ce hub des donnĂ©es de santĂ© nous permettra, dans un cadre parfaitement sĂ©curisĂ©, garantissant l'anonymat et le respect de chaque individu d'avoir un espace de travail pour l'intelligence artificielle qui permettra d'accĂ©lĂ©rer les innovations que j'Ă©voquais il y a un instant. L'ensemble des organismes de Recherche français y auront leur part. J'Ă©voquais tout Ă  l'heure l’INRIA, le CNRS, il est Ă©vident que l'INSERM aura une part essentielle dans ce travail, et l'Institut National des DonnĂ©es de SantĂ© continuera d'ĂȘtre le garant du respect des rĂšgles d'accĂšs aux donnĂ©es de santĂ©, parce que ces progrĂšs n'auront pas lieu si nous ne sommes pas capables de garantir aux Français la confidentialitĂ© complĂšte de leurs donnĂ©es individuelles. En chaĂźnant et en enrichissant les informations, en travaillant sur de trĂšs larges volumes de donnĂ©es, en accĂ©lĂ©rant leur ouverture Ă  des fins de Recherche, j'en suis convaincu, nous inventerons la mĂ©decine de demain, ici en France. Et je souhaite, Ă  cet Ă©gard, que l'infrastructure que nous mettrons en place soit en mesure de garantir Ă  notre pays un juste retour Ă©conomique et industriel, comme je l’évoquais, et ça relĂšve de cette souverainetĂ© que je mentionnais tout Ă  l'heure, et il est important aussi que dans les critĂšres d'ouverture, nous ayons la possibilitĂ© d'avoir les innovations qui se dĂ©ploient en France et en Europe sur le plan industriel, d'avoir aussi la crĂ©ation de valeurs qui se fait lĂ  ; sinon, il y aurait une aberration Ă  dire Ă  nos concitoyens nous avons une ressource formidable, elle va aider la Recherche », trĂšs bien, mais elle va permettre de dĂ©velopper des acteurs extraordinaires qui vont crĂ©er des emplois, mais essentiellement Ă  l'autre bout du monde ». Il faut que lĂ , nous ayons un principe de rĂ©alitĂ© aussi, et c'est l'approche de souverainetĂ© que j'Ă©voquais, sur le plan Ă©conomique, social qui est indispensable. Ce dĂ©fi est donc Ă  notre portĂ©e et je souhaite trĂšs profondĂ©ment que nous puissions le conduire dans les prochains mois. Nous sommes en effet Ă  l'aube d'Ă©volutions profondes, et nous voyons que la dimension technologique doit ĂȘtre soutenue par un cadre rĂ©glementaire incitatif adaptĂ©. Ce qui confĂšre au gouvernement, Ă©videmment, un rĂŽle accru dans ces rĂ©volutions technologiques, et je suis, Ă  ce titre, dĂ©terminĂ© Ă  ne pas freiner ces progrĂšs scientifiques par une anticipation et une adaptation insuffisantes de la rĂ©glementation et de la rĂ©gulation. C'est le pire des risques. Et donc au contraire, je souhaite que l'Etat puisse intervenir, en soutien rĂ©solu aux acteurs de cette transformation, mais en en pensant le cadre, en le concevant et en organisant – j'y reviendrai dans quelques instants – les conditions d'un dĂ©bat en permanence transparent et dĂ©mocratique sur toutes les consĂ©quences qui en dĂ©coulent. Donc, nous allons Ă  la fois ouvrir nos donnĂ©es et les diffĂ©rents secteurs Ă  l'intelligence artificielle, et nous allons ouvrir notre sociĂ©tĂ© – qui adore cela – Ă  toutes les controverses liĂ©es Ă  l'intelligence artificielle. Le troisiĂšme pilier de notre action, c'est Ă©videmment le cadre rĂ©glementaire et financier, national et europĂ©en. Le cadre rĂ©glementaire d'abord, c'est que, au-delĂ  de, justement ces ouvertures de donnĂ©es, il nous faut absolument crĂ©er les conditions d'Ă©mergence de ces plates-formes transverses ; j'Ă©voquais la santĂ© Ă  l'instant, c'est aussi le cas de l'Ă©nergie, de la dĂ©fense, des mobilitĂ©s de la finance, de l'aĂ©ronautique. LĂ  aussi, il nous faudra adapter le cadre rĂ©glementaire en France, comme au niveau de l'Union europĂ©enne pour permettre l'Ă©mergence de ces plates-formes et accĂ©lĂ©rer justement leur dĂ©veloppement, tout en pensant les rĂšgles et leur rĂ©gulation. A ce titre, je veux prendre un exemple, expliquer en quoi l'Etat peut justement sur ce cadre rĂ©gulatoire, pleinement accompagner l’innovation. C'est l'exemple de la voiture autonome. Il faut reconnaĂźtre que, jusqu'alors, la France avait collectivement peinĂ© Ă  se positionner parmi les leaders en matiĂšre d'expĂ©rimentation et de dĂ©veloppement de la voiture autonome, et je considĂšre que c'est une bataille essentielle de combler ce retard. La France est une grande nation automobile, nous y avons notre rĂŽle historique. Nous avons perdu d'ailleurs largement, au profit de notre voisin allemand qui, au tournant des annĂ©es 1980, a fait des choix technologiques et de positionnement de gammes plus pertinents que nous, ce leadership. Nous pouvons le retrouver par le vĂ©hicule autonome et la capacitĂ© Ă  en penser justement le cadre ; parce que la valeur va se redĂ©ployer diffĂ©remment ! Elle va se dĂ©ployer de la voiture elle-mĂȘme et de la partie mĂ©canique, vers la partie logicielle et l'intelligence des mobilitĂ©s. C'est pourquoi nous publierons, courant avril, notre stratĂ©gie française pour le vĂ©hicule autonome, portĂ© par Anne-Marie IDRAC, que je remercie, avec l'ambition de positionner la France Ă  la pointe de l'expĂ©rimentation et de l’industrialisation du vĂ©hicule autonome. DĂšs le dĂ©but de l'annĂ©e prochaine, nous disposerons du cadre lĂ©gislatif autorisant les expĂ©rimentations de niveau 4 qui sera inclus dans la loi Pacte. D'ici 2022, un cadre de rĂ©gulation permettant la circulation des vĂ©hicules autonomes sera mis en place. En bout de chaĂźne, j'ai la volontĂ© de poser au plus vite le cadre d'homologation des vĂ©hicules autonomes, en mobilisant Ă  la fois la puissance publique et le secteur privĂ©. Parce que prĂ©cisĂ©ment, ce mouvement des vĂ©hicules autonomes exige une courbe d'apprentissage, nous financerons un programme national d'expĂ©rimentation en impliquant les territoires, les constructeurs et les Ă©quipementiers. Et donc nous aurons trĂšs rapidement des expĂ©rimentations sur des territoires, qui seront volontaires, en en dĂ©finissant le cadre juridique d'exception, et je souhaite que nous puissions mettre autour de la table l’ensemble de ces acteurs nationaux pour travailler sur des sujets que sont, justement, les bases de donnĂ©es de tests, la cartographie. Nous avons, en la matiĂšre, une stratĂ©gie française qui va donc se dĂ©ployer, mais qui doit trĂšs rapidement devenir une stratĂ©gie franco-allemande et une stratĂ©gie europĂ©enne. Et lĂ -dessus, le choix, il est dans la main de nos pays. Si nous faisons comme nous avons fait il y a vingt ans, la France et l'Allemagne se diviseront et elles se battront en Europe pour pousser des standards divergents. Les gagnants seront chinois et amĂ©ricains, et dans l'intelligence artificielle, il ne faut pas ĂȘtre grand clerc pour le savoir. Soit nous dĂ©cidons ensemble – ce qui sera mon souhait – de pousser des standards communs et de dĂ©finir ensemble des standards, des acteurs communs pour dĂ©finir une vraie cartographie, pour dĂ©finir les vraies rĂšgles et la vraie crĂ©ation de valeur. En tout cas c'est, moi, ce que je proposerai de maniĂšre rĂ©solue. Au niveau europĂ©en, ce sont ces rĂšgles nouvelles qu'il nous faut crĂ©er et ce cadre de dĂ©ploiement, c'est pour moi au cƓur de cette stratĂ©gie numĂ©rique que nous devons avoir, qui ne doit pas se contenter simplement d'une ouverture de nos frontiĂšres et de la crĂ©ation d'un marchĂ© domestique Ă  27, mais bien de la dĂ©finition de standards communs Ă  27, et de la capacitĂ© Ă  crĂ©er la normalisation europĂ©enne qui nous convient ! Parce que c'est le seul moyen de dĂ©finir vraiment nos choix collectifs. Nous l’avons fait, dans d'autres moments de notre histoire, il faut le faire aujourd'hui ! Sinon nous subirons soit les choix collectifs faits par des acteurs privĂ©s, dominants – et c'est tout leur mĂ©rite – outre-Atlantique ; soit par des acteurs publics dominants asiatiques, qui sont en train de s'organiser pour le faire. Et donc, si nous voulons garder l'Ă©quilibre europĂ©en et la capacitĂ© Ă  rĂ©guler qui est la nĂŽtre, il faut absolument construire ce cadre de rĂ©gulation. En matiĂšre de financement, nous devons aussi avoir une approche volontariste. L'intelligence artificielle sera le premier champ d'application du Fonds pour l'Innovation et l'Industrie de 10 milliards d'euros, mis en place en dĂ©but d'annĂ©e. Sur les revenus de ce Fonds, copilotĂ© par le ministre de l'Economie et des Finances, et la ministre de l'Enseignement supĂ©rieur, de la Recherche et de l'Innovation, nous isolerons dĂšs les prochains mois, 100 millions d'euros destinĂ©s Ă  l'amorçage et la croissance de nos start-up en intelligence artificielle. Au-delĂ , il consacrera 70 millions d'euros par an, via la Banque Publique d'Investissement, Ă  l'Ă©mergence de start-up dites deep technology » dans notre pays. Des financements du Programme d'investissement d'avenir et du Fonds pour l’Innovation et l’indusitre, Ă  hauteur de 400 millions d'euros, seront consacrĂ©s au financement des dĂ©fis d'innovation, Ă  la fois amont et aval, ou Ă  des projets industriels dĂ©diĂ©s Ă  l'intelligence artificielle. Au total, ce sera un effort dĂ©diĂ© de 1,5 milliard d'euros d’argent public, entraĂźnant directement plus de 500 millions d'euros d'investissements privĂ©s supplĂ©mentaires, qui sera mis en Ɠuvre pour accompagner l'Ă©mergence de ce grand pĂŽle mondial de l'intelligence artificielle. La clĂ©, au-delĂ  de ces choix assumĂ©s de politiques publiques, c'est Ă©videmment que ces choix et que la visibilitĂ© soient donnĂ©s trĂšs tĂŽt Ă  la Recherche publique et partenariale, qu'elle puisse ainsi dĂ©clencher les choix de Recherche collaborative et d'investissements privĂ©s, pour avoir l'effet de dĂ©multiplication, derriĂšre ces investissements et ces choix publics. J'ajoute Ă  cet effort prĂšs de 800 millions d'euros que l'Etat investira d'ici 2024 dans la nanoĂ©lectronique, ingrĂ©dient essentiel au dĂ©veloppement de l'intelligence artificielle ; je sais combien plusieurs dans cette salle sont attachĂ©s Ă  cet Ă©cosystĂšme. Au-delĂ  de ces choix français, c'est le prochain cadre financier europĂ©en qui devra porter cette ambition de l'intelligence artificielle, et Monsieur le Commissaire, vous savez que la France sera en soutien de vos propositions. Je considĂšre que nous avons besoin d'un budget europĂ©en qui prĂ©serve toute l'ambition de ces politiques historiques, qu'il s'agisse de la PAC ou des fonds structurels, mais qui porte une ambition nouvelle en particulier en matiĂšre d'innovation et d'innovation de rupture. C’est pourquoi j’ai, dĂšs le discours prononcĂ© Ă  la Sorbonne, proposĂ© que nous mettions en place une DARPA ou l’équivalent d’une DARPA europĂ©enne et que j’ai soutenu le rapport que vous avez prĂ©sentĂ© il y a quelques mois maintenant, en dĂ©but d’annĂ©e, qui propose justement des financements de l’innovation de rupture au niveau europĂ©en, la simplification des programmes de recherche europĂ©ens en termes administratifs. Autant de mesures en termes d’ambition, d’organisation que la France soutiendra pleinement parce qu’ils sont la condition de possibilitĂ© de l’émergence de cet Ă©cosystĂšme et de la rĂ©ussite de ces transformations que j’évoquais. Au-delĂ  de cela, Ă©videmment, l’Etat dĂ©finit le cadre rĂ©glementaire, finance, et l’Europe avec lui. L’Etat doit lui-mĂȘme s’adapter dans son organisation, dans ses politiques publiques pour tirer parti de ce que l’intelligence artificielle prĂ©sente et propose en termes d’éducation, de formation, de politique de l’emploi. La rĂ©volution devant laquelle nous sommes, c’est celle qui va permettre, par l’intelligence artificielle, par des modĂšles plus prĂ©dictifs, d’amĂ©liorer le rapprochement entre l’offre et la demande, d’amĂ©liorer le systĂšme de formation et l’adaptation de celui-ci, d’individualiser la capacitĂ© Ă  former et donc de permettre, par nos politiques publiques, de rĂ©gler une partie des externalitĂ©s nĂ©gatives des disruptions technologiques et c’est cela dont nous avons besoin. Si nous voulons convaincre nos concitoyens que ces disruptions technologiques ne sont pas vecteur que d’un changement nĂ©gatif et ne doivent pas nourrir que la peur, nous devons rĂ©ussir Ă  montrer par ces mĂȘmes innovations qu’elles gĂ©nĂšrent un bien-ĂȘtre pour eux quant Ă  ces problĂšmes qu’elles ont engendrĂ©s. Aussi longtemps que nous ne verrons que les innovations technologiques qui dĂ©truisent des emplois dans les secteurs traditionnels localisĂ©s sur le terrain, ce sera une source d’effroi. Si nous arrivons, par l’intelligence artificielle et avec ces mĂȘmes acteurs et les start-up qui en Ă©mergent, Ă  montrer que nous savons trĂšs rapidement prĂ©voir les destructions d’emplois Ă  venir dans telle ou telle rĂ©gion, mais aussi celles qui vont Ă©merger compte tenu des qualitĂ©s et des qualifications prĂ©sentes dans cette rĂ©gion, et rĂ©orienter notre systĂšme de formation et de formation continue, individualiser la formation pour permettre de retourner vers l’emploi – dispositifs qui existent d’ores et dĂ©jĂ  technologiquement, il faut les dĂ©ployer et les traduire dans nos politiques publiques –, nous changerons totalement le regard sur ces innovations, nous changerons totalement le rapport, la relation, l’expĂ©rience qui est faite par nos concitoyens avec l’intelligence artificielle. Donc, c’est aussi cela le dĂ©fi qui est posĂ© Ă  l’Etat et qui est absolument indispensable dans les domaines que je viens d’évoquer et c’est cette dynamique que nous continuerons Ă  dĂ©cliner et que le secrĂ©taire d’Etat, Mounir MAHJOUBI, justement, prĂ©cisera avec une mobilisation nationale et une stratĂ©gie justement politique publique par politique publique pour en tirer toutes les consĂ©quences. Enfin le quatriĂšme pilier de cette stratĂ©gie, c’est Ă©videmment de dĂ©finir les enjeux Ă©thiques et politiques de l’intelligence artificielle. J’ai amplement parlĂ© des innovations formidables que promet l’intelligence artificielle, du soutien massif que la France et, j’espĂšre, l’Europe, seront rĂ©solues Ă  lui apporter et Ă  quel point c’est un enjeu Ă©conomique, scientifique, social essentiel. Mais une intelligence artificielle n’est rien d’autre que le projet qu’elle sert, dans les conditions dĂ©finies par ceux qui l’ont programmĂ©e, sur la base des donnĂ©es qui lui ont Ă©tĂ© fournies et ces trois conditions dessinent, by design, si j’osais devant vous, le modĂšle d’intelligence artificielle que nous voulons voir exister ou plutĂŽt et beaucoup plus simplement celle du modĂšle de sociĂ©tĂ© que nous voulons. Et en la matiĂšre, rien ne serait pire que de laisser ces choix Ă  des entreprises privĂ©es ou Ă  des systĂšmes autocratiques. Et donc, quand on parle d’éthique et de choix politique sur l’intelligence artificielle, c’est justement de considĂ©rer qu’il y a un implicite derriĂšre cette aventure qui est la nĂ©cessitĂ© de procĂ©der Ă  des choix profonds. Comme je l’évoquais avec quelques-uns d’entre vous hier, nous avons Ă  mes yeux trois dĂ©fis qui sont extrĂȘmement classiques lorsque des innovations de ce type apparaissent ou des grandes rĂ©volutions adviennent nous avons un choix en termes de conflit entre les valeurs et la technique, nous avons une tension Ă©thique sur le plan gĂ©ographique et nous avons une tension temporelle. Nous nous retrouvons dans un systĂšme et une grammaire qui nous sont familiers Ă  ce titre et c’est cela qu’il nous faut penser. Le choix entre valeur et technique, c’est qu’aussi longtemps que la technique sert le bien commun, il y a peu de conflits. Les innovations de santĂ© que j’évoquais, une start-up qui va permettre cette mĂ©decine prĂ©dictive individuelle, il n’y aura pas de sujet. La tension Ă©thique et le rapport Ă  nos valeurs adviennent le jour oĂč les acteurs qui l’utilisent ne respectent pas les valeurs collectives ou les prĂ©fĂ©rences collectives qui sont les nĂŽtres. Et donc, permettre Ă  une start-up d’utiliser les donnĂ©es françaises pour permettre justement des innovations, une amĂ©lioration des patients français, tout le monde sera d’accord. Mais le jour oĂč cette start-up est basĂ©e dans un pays qui ne respecte pas ou ne regarde pas et ne se considĂšre pas comme obligĂ©e ni par le droit français ni par le droit europĂ©en et a des prĂ©fĂ©rences collectives qui sont profondĂ©ment diffĂ©rentes, nous aurons un problĂšme. Donc ce sujet, c’est que prĂ©existent Ă  ces choix techniques des choix en termes de valeur qu’il va nous falloir poser et constamment suivre. Ces valeurs sont celles que nous avons dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  explorer dans nos dĂ©bats contemporains le respect de la libertĂ© individuelle, le respect de l’intimitĂ© et de ce qui relĂšve justement de notre propre vie privĂ©e. Mais il y aura d’autres sujets de valeur qui seront posĂ©s oĂč des prĂ©fĂ©rences auront Ă  s’exprimer et ceci devra ĂȘtre discutĂ© pour en dĂ©finir le cadre. Il nous faut garder la confiance dĂ©mocratique de cette innovation, c’est la clĂ©. Et donc nous aurons des dĂ©bats de valeur sur ce sujet pour savoir oĂč sont nos prĂ©fĂ©rences et quelle est notre capacitĂ© Ă  articuler la technique avec ces prĂ©fĂ©rences, mais il nous faut aussi s’assurer que ces Ă©volutions techniques ne viennent jamais corrompre la confiance dĂ©mocratique parce que le jour oĂč un prĂ©sident de la RĂ©publique ne pourra plus expliquer Ă  ses concitoyens les consĂ©quences d’une innovation qu’il aura permise, nous aurons un problĂšme de confiance dĂ©mocratique parce que les concitoyens diront Mais alors, qui dĂ©cide ? Ça n’est donc plus vous, ce ne sont donc plus les gens que nous Ă©lisons dĂ©mocratiquement. » Pour ce faire, il nous faudra mettre Ă  la fois de la transparence et de la loyautĂ© dans le systĂšme. De la transparence, c’est-Ă -dire que la clĂ© est de mettre partout de la transparence publique sur les algorithmes, rendre les algorithmes publics, s’assurer qu’ils sont utilisĂ©s en transparence, traquer leurs biais, ne pas leur confier le monopole de la dĂ©cision, s’engager Ă  les enrichir ou les complĂ©ter par la dĂ©cision humaine. C’est tout cela que nous devons faire dans les prochains mois et prochaines annĂ©es. Cette transparence, elle suppose une interaction permanente entre l’intelligence artificielle et l’humain et les choix qui seront faits, elle des dĂ©bats permanents, des corrections, elle suppose qu’à partir du moment oĂč on va mettre l’entrĂ©e Ă  l’universitĂ©, l’entrĂ©e dans une profession ou une formation derriĂšre un algorithme, la nĂ©cessitĂ© de rendre plus dĂ©mocratique cet algorithme et donc de s’assurer de sa loyautĂ©, de s’assurer de sa transparence complĂšte et qu’il puisse y avoir un dĂ©bat sur ces rĂšgles sinon nous dĂ©lĂ©guons Ă  l’algorithme le choix entre des prioritĂ©s dĂ©mocratiques. C’est pourquoi je souhaite que ce sujet soit au cƓur de la recherche menĂ©e dans le cadre du programme coordonnĂ© par INRIA. Je suis tout Ă  fait favorable Ă  l’idĂ©e d’avoir un laboratoire ouvert en la matiĂšre et qu’il y ait, d’ailleurs, dans le croisement et l’interdisciplinaritĂ© des sciences humaines et de l’intelligence artificielle et de toutes les sciences dures mobilisĂ©es, la possibilitĂ© de confronter justement une rĂ©flexion sur l’éthique de l’usage, de progressivement construire les codes Ă©thiques qui accompagneront ces usages indispensables. Et au cƓur de cette rĂ©flexion, nous devons inscrire des engagements de non-discrimination sociale, ethnique, sexuelle et l’Etat, pour ce qui le concerne, rendra donc par dĂ©faut public le code de tous les algorithmes qu’il serait amenĂ© Ă  utiliser au premier rang desquels, Madame la Ministre, celui de Parcoursup, parce que je pense que c’est une pratique dĂ©mocratique. Je vois qu’il y a des gens qui ont dĂ©posĂ© les dossiers dĂ©but mars, qui sont en attente des rĂ©ponses et qui veulent d’ores et dĂ©jĂ  essayer de voir l’intimitĂ© de l’algorithme pour dĂ©jouer Ă©ventuellement toutes les stratĂ©gies. Plus sĂ©rieusement, je pense que c’est essentiel et cela suppose donc un dialogue permanent lĂ  aussi, mais qui est au cƓur de ces innovations. Plus largement encore, je souhaite que soit engagĂ©e une rĂ©flexion europĂ©enne et internationale sur le contrĂŽle et la certification des algorithmes afin que l’Europe soit cet espace de libertĂ© et de progrĂšs rĂ©sistant Ă  la fois la privatisation opaque de l’intelligence artificielle ou Ă  son usage potentiellement despotique si on le laisse se concentrer dans des mains publiques qui relĂšvent de choix collectifs qui ne sont pas forcĂ©ment les nĂŽtres pour parler en pĂ©riphrases. C’est aussi un sujet que je veux discuter, au-delĂ  du cadre europĂ©en, au niveau international et en particulier avec nos amis canadiens que je sais trĂšs engagĂ©s sur le sujet. Nous aurons l’occasion dĂ©but avril d’avoir cet Ă©change et je souhaite que nous puissions aller jusqu’à crĂ©er un GIEC de l’intelligence artificielle, c’est-Ă -dire vĂ©ritablement de crĂ©er une expertise mondiale indĂ©pendante qui puisse mesurer, organiser le dĂ©bat collectif et dĂ©mocratique sur les Ă©volutions scientifiques de maniĂšre totalement autonome, de maniĂšre totalement indĂ©pendante et de nourrir le dĂ©bat dĂ©mocratique dont nous aurons besoin parce que l’un des sujets clĂ©s qui se feront jour et qui existent dĂ©jĂ , ce sera l’indĂ©pendance de la recherche et, justement, de la discussion qui aura cours autour non seulement des algorithmes, mais de toutes les rĂ©flexions autour de l’intelligence artificielle. Je crois donc qu’il revient aux Etats, aux puissances publiques d’investir en la matiĂšre et de garantir le cadre mondial de cette indĂ©pendance Ă  travers ce GIEC de l’intelligence artificielle. C’est une responsabilitĂ© morale, c’est aussi la garantie que nos dĂ©mocraties ne succomberont pas en quelque sorte Ă  un syndrome orwellien oĂč la technologie n’est plus un instrument de libertĂ©, mais une forme d’instance de contrĂŽle et cela suppose aussi toute l’interdisciplinaritĂ© que j’évoquais. Articuler ces valeurs et ces choix techniques, c’est aussi acter que nous avons besoin, dĂšs l’éducation et tout au long de l’éducation, de mettre justement en Ɠuvre ces choix de valeurs et de les rendre transparents et d’avoir dans nos formations, dans notre Ă©ducation aussi le souci qu’il n’y ait pas une capture de ces innovations radicales et de cette intelligence artificielle par quelques-uns parce qu’aujourd’hui, le monde dans lequel on vit est un monde de superstars – c’est vrai pour le numĂ©rique mais c’est encore plus vrai pour l’intelligence artificielle – oĂč quelques-uns et c’est leur mĂ©rite et j’ai Ă©normĂ©ment de respect pour eux parce que c’est le fruit d’une intelligence, d’un travail, parfois de chance mais c’est lĂ , mais il y a une hyperconcentration non seulement de la valeur créée, mais aussi de choix profonds qui ne sont pas que des choix entrepreneuriaux, qui sont des choix de sociĂ©tĂ© et peut-ĂȘtre de civilisation. C’est pour ça que j’en appelle Ă  cette rĂ©gulation, c’est pour ça qu’on a besoin de dĂ©finir ces rĂšgles Ă©thiques. Mais donc ça suppose aussi qu’on n’ait pas trop de ressemblances dans les acteurs qui sont Ă  mĂȘme de faire ces choix. Et donc il ne faut pas que les acteurs de l’intelligence artificielle soient par trop un peu ce que je suis devant vous, c’est-Ă -dire des mĂąles blancs quadragĂ©naires - il en faut et je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis assise n’ayant pu changer de condition - mais je constate que dans ce secteur, il y a beaucoup de mĂąles blancs quadragĂ©naires formĂ©s essentiellement dans les grandes universitĂ©s amĂ©ricaines ou europĂ©ennes. Nous devons donc mobiliser davantage de formations scientifiques pour aller chercher justement plus de femmes, d’aller chercher aussi plus d’égalitĂ©, plus de diversitĂ© sociale. Je pense que dans le pari qui est le nĂŽtre, il y a la nĂ©cessitĂ© d’avoir une inclusivitĂ© dans ces formations parce qu’on le voit bien, ce sont des mĂ©tiers critiques oĂč des choix profonds sont aussi faits par les acteurs de chaque jour. Et donc, dans les stratĂ©gies que nous devons dĂ©velopper, nous devons veiller Ă  ce qu’il n’y ait pas une concentration justement des talents, une concentration dans la main de quelques-uns. Enfin nous avons Ă  gĂ©rer, je le disais, la tension Ă  la gĂ©ographie et au temps. La tension Ă  la gĂ©ographie, comme je l’ai illustrĂ© Ă  plusieurs reprises dans des cours, ce phĂ©nomĂšne est mondial. La recherche est par dĂ©finition mondiale et elle doit absolument le rester. Les acteurs Ă©conomiques sont devenus mondiaux avec une vraie concentration justement et parfois des situations de fait monopolistique. Or, les prĂ©fĂ©rences collectives et les valeurs qui sont parfois bousculĂ©es par ces innovations restent nationales ou en tout cas rĂ©gionales et c’est une rĂ©alitĂ©. C’est la premiĂšre fois qu’à ce point, avec cette rapiditĂ©, nous avons l’émergence d’innovations Ă©conomiques et industrielles et de changements aussi profonds qui se font sans les Etats, mĂȘme parfois en contournement des Etats, et qui n’ont pas pensĂ© leur propre cadre rĂ©gulatoire. Donc, cette tension gĂ©ographique, elle va Ă  un moment devoir s’installer et je pense que nous devons l’installer Ă  travers le dĂ©bat sur l’intelligence artificielle parce que c’est la capacitĂ© de souverainetĂ©. Qu’est-ce que c’est la souverainetĂ© que j’ai plusieurs fois Ă©voquĂ©e ici ? C’est l’autonomie au sens strict du terme, c’est la capacitĂ© avant tout Ă  choisir pour vous-mĂȘmes les normes auxquelles vous serez soumis. Et si vous renoncez Ă  votre souverainetĂ© de fait parce que vous acceptez qu’un phĂ©nomĂšne est mondial et qu’en quelque sorte, la reterritorialisation vient bousculer des valeurs, mais c’est un phĂ©nomĂšne que vous acceptez de ne pas toucher ou de subir, eh bien vous acceptez que les rĂšgles du jeu de votre quotidien sont dĂ©cidĂ©es par d’autres et donc vous perdez votre autonomie sur des sujets majeurs. Moi, je crois dans l’autonomie et la souverainetĂ© parce que je crois dans les systĂšmes dĂ©mocratiques - on n’a quand mĂȘme rien inventĂ© de mieux. Ce sont les systĂšmes, pour reprendre des formules qui concernent le secteur, c’est le systĂšme le plus bottom up de la Terre la dĂ©mocratie, parce que ce sont les gens qui dĂ©cident. Et donc je crois qu’il faut permettre l’ancrage dĂ©mocratique de cette Ă©volution en en assurant donc les rĂšgles de transparence et de loyautĂ©, mais en s’assurant aussi que cette tension entre un phĂ©nomĂšne mondial et des prĂ©fĂ©rences qui sont parfois nationales ou rĂ©gionales soit prĂ©servĂ©e. Et donc nous allons rentrer aussi dans une phase oĂč il nous faudra avoir ces dĂ©bats dĂ©mocratiques. Puis enfin, c’est une tension temporelle. Je ne peux pas finir ce propos sans l’évoquer, c’est notre responsabilitĂ© Ă  tous. Ça va trĂšs vite. Les gens les plus talentueux pensent dĂ©jĂ  le monde de demain ou d’aprĂšs-demain. J’en ai donnĂ© une toute petite part, celle qui m’a Ă©tĂ© donnĂ©e de voir et de comprendre. D’autres sont dĂ©jĂ  beaucoup plus loin en avance mais il y a 20 % de notre population qui ne maĂźtrisent pas l’accĂšs Ă  ces technologies ou qui en ont peur et on ne peut pas construire des choix dĂ©mocratiques Ă©clairĂ©s si on reste dans cette situation parce qu’il y a une phase de digestion dĂ©mocratique qui va avec les usages de toute la population ou en tout cas d’une large majoritĂ© et l’accĂ©lĂ©ration de nos technologies. Donc, il va nous falloir articuler collectivement – et ça, c’est entre les acteurs industriels, Ă©conomiques, les chercheurs et les acteurs Ă©tatiques ou europĂ©ens, internationaux –, il va nous falloir trouver l’équilibre dans cette tension permanente qui sera la nĂŽtre sur ce sujet oĂč, chaque jour, nous aurons le sentiment d’ĂȘtre PromĂ©thĂ©e mais oĂč il nous faudra voir, comme disait RIMBAUD, la dure rĂ©alitĂ© Ă  Ă©treindre, paysan ». Et PromĂ©thĂ©e finit mal quand il oublie le paysan, surtout dans des dĂ©mocraties. Et donc cette tension-lĂ , il nous faudra aussi la vivre et on n’est pas forcĂ©ment le plus moderne quand on oublie son voisin de palier parce qu’on vit Ă  la fin avec son voisin de palier. Et ça, c’est quelque chose qu’il nous faut aussi penser dans les innovations qui sont les nĂŽtres. Donc, c’est ce cadre qui suppose Ă©videmment d’investir massivement dans la diffusion technologique et dans l’éducation et c’est le choix que nous avons fait depuis l’étĂ© dernier, dĂšs la maternelle et tout au long de la formation jusqu’au supĂ©rieur, d’avoir ce choix de former, de former aussi aux pratiques numĂ©riques. Nous allons introduire aussi une formation Ă  l’éthique liĂ©e au numĂ©rique parce que nous avons besoin aussi que nos futurs concitoyens soient formĂ©s Ă  ces transformations. VoilĂ , Mesdames et Messieurs, j’ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© trĂšs long mais c’est un continent que vous m’avez proposĂ©, avec vous, d’embrasser. Au fond, nous en revenons Ă  une nouvelle Ă©tape trĂšs cartĂ©sienne de cette facultĂ© d’ĂȘtre maĂźtre et possesseur de la nature et c’est dans cet Ă©quilibre qu’il faut toujours jouer et construire notre action. La stratĂ©gie que je viens de prĂ©senter et qui procĂšde des travaux que nombre d’entre vous ici, dans cet amphithéùtre, avez construits, elle sera constamment Ă  revoir. Ce n’est pas un objet vertical et figĂ© parce que dans six mois, un an il faudra l’adapter, le transformer, le bousculer. Mais je crois qu’à date, ces quatre piliers que j’ai prĂ©sentĂ©s sont les quatre convictions profondes qui vont prĂ©sider Ă  nos choix, nos investissements, l’esprit de nos lois et l’engagement de la France et, je l’espĂšre trĂšs profondĂ©ment, l’engagement de l’Europe pour rĂ©ussir justement cette aventure de l’intelligence artificielle. Donc, vous l’avez compris, je souhaite que la France soit l’un des leaders de cette intelligence artificielle, je souhaite que l’Europe soit l’un des leaders de cette intelligence artificielle. Nous en avons les moyens et nous allons en crĂ©er les conditions, d’abord, parce que je pense que c’est bon pour notre pays, ensuite parce que je pense que ça crĂ©e des opportunitĂ©s, enfin parce que je pense qu’il n’y a aucune chance de prĂ©tendre en contrĂŽler les effets ou avoir son mot Ă  dire sur tel ou tel effet pervers si on a ratĂ© la bataille du dĂ©but, c’est-Ă -dire d’ĂȘtre un acteur de cette aventure. Donc, je ferai tout pour que nous rĂ©ussissions, pour que nous soyons dans l’excellence de la formation, de la recherche et l’excellence Ă©conomique et industrielle en la matiĂšre et je ferai tout pour que nous soyons aussi le lieu oĂč l’on pense de maniĂšre coopĂ©rative, ouverte, entre toutes les sciences, entre nos concitoyens et les acteurs de, justement, cette transformation pour qu’on pense l’intelligence artificielle, ses consĂ©quences, sa place dans la sociĂ©tĂ© parce que ce sera le meilleur moyen de rĂ©flĂ©chir ensemble Ă  la sociĂ©tĂ© que nous voulons construire. Merci pour votre engagement et, comme vous l’avez compris, vous pouvez compter sur moi – je le dis ici sans aucune innocence – pour construire la vĂ©ritable renaissance dont l’Europe a besoin. Merci Ă  vous.
Parlonssciences. 21 janvier 2021. LisibilitĂ©. 5.85. DĂ©couvre comment des systĂšmes d’intelligence artificielle sont utilisĂ©s dans le monde des transports et intĂ©grĂ©s dans les vĂ©hicules autonomes. L’ intelligence artificielle (IA) peut sembler ĂȘtre quelque chose de nouveau. Mais des applications d’IA sont utilisĂ©es dans les PubliĂ© le 13/10/2015 Ă  09h56 , mis Ă  jour le 04/10/2018 Ă  10h54 AprĂšs plusieurs colorations ou dĂ©colorations, on a parfois envie de retrouver sa couleur naturelle. Une transformation qui ne doit pas ĂȘtre rĂ©alisĂ©e Ă  la lĂ©gĂšre. IrĂšne Martinez, responsable de l’AcadĂ©mie Schwarzkopf Professional, nous livre ses conseils. Les cheveux qui ont Ă©tĂ© plusieurs colorĂ©s sont hypersensibilisĂ©s. Les nombreuses transformations les ont fragilisĂ©s, ils ont tendance Ă  ĂȘtre plus poreux, cassants. C’est pourquoi, quand on dĂ©cide de retrouver sa couleur naturelle en passant une nouvelle fois par l'Ă©tape salon et coloration ou dĂ©coloration, il ne faut pas faire n’importe quoi sous peine d'accentuer la sensibilitĂ© de la fibre capillaire. Colorer ses cheveux "Les colorations, comme les mĂšches et le balayage fonctionnent de la mĂȘme façon en deux temps", explique notre experte. "Une premiĂšre phase d’éclaircissement oĂč le produit pĂ©nĂštre la fibre et efface le pigment naturel et une seconde phase oĂč on recolore pour apporter la couleur et les nuances souhaitĂ©es." Pour retrouver sa couleur naturelle, si elle est plus foncĂ©e que la nuance artificielle, il va falloir refoncer en optant pour une nuance au plus prĂšs de sa couleur naturelle histoire de laisser repousser tranquillement en Ă©vitant l’effet racine. Recolorer oui, mais pas n’importe comment. Pour la professionnelle, il est prĂ©fĂ©rable de se rendre en salon car il ne s’agit pas uniquement de couleur, les reflets sont Ă©galement Ă  prendre en compte. "Si on veut retrouver une couleur plus foncĂ©e, les reflets rouge, orangĂ©, dorĂ© prĂ©sents dans l’ancienne couleur risquent de ressortir et de virer. Il faut pouvoir corriger et neutraliser ces reflets. Si on refonce sa couleur toute seule Ă  la maison, on risque d’avoir des nuances verdĂątres qui obligeront Ă  soit racheter une nouvelle coloration en magasin, soit se rendre en salon pour le que le coiffeur rattrape la couleur." La meilleure solution pour IrĂšne Martinez, responsable de l’AcadĂ©mie Schwarzkopf Professional est de laisser pousser les racines pendant un mois environ pour que lors du passage en salon le professionnel voit la base naturelle et prĂ©pare sa coloration en fonction de ces nuances. "C’est toujours mieux d’aller en salon avec un peu de racines, cela permet de dĂ©finir une hauteur de ton qui nous permettra de prendre en compte les reflets." HennĂ© que faire avec cette coloration ?Le hennĂ© est une coloration qui enrobe le cheveu, il ne pĂ©nĂštre pas la fibre comme les colorations traditionnelles. La professionnelle met en garde aux techniques Ă  utiliser pour revenir Ă  une couleur naturelle aprĂšs une coloration au hennĂ© "Le hennĂ© se place Ă  l’extĂ©rieur de la fibre et quand on vient modifier la couleur, il entre en compĂ©tition avec la couleur artificielle. Il y a alors un risque de cassure pour la fibre. En salon, sur une tĂȘte colorĂ©e au hennĂ©, on fait toujours un essai sur une mĂšche et si l’on voit que cela va trop abĂźmer le cheveu, on ne rĂ©alisera pas la coloration." DĂ©colorer ses cheveux Si votre ancienne couleur est plus foncĂ©e que votre couleur naturelle, il va falloir Ă©claircir en effaçant la coloration artificielle. Une Ă©tape dĂ©licate. Encore plus que pour la coloration, en cas de dĂ©coloration, le retour Ă  une couleur naturelle plus claire impose un passage en salon. Le coiffeur va Ă©claircir le cheveu, le vider de ses pigments, pour ensuite appliquer une couleur au plus prĂšs de la couleur naturelle en corrigeant les reflets. Que penser des produits hair colour remover type Colour B4 ?"Ces produits utilisent un produit dĂ©colorant Ă  un taux trĂšs faible taux pour effacer progressivement et par Ă©tape la couleur. Il s’agit de produits un peu techniques", explique IrĂšne Martinez. "Ils ne retirent que les colorations artificielles et ne touche pas aux pigments du cheveu naturel." Faire pousser ses cheveux Certaines moins radicales dĂ©cideront d’attendre et de laisser pousser pour couper au fur et Ă  mesure sur les longueurs colorĂ©es. Une technique naturelle qui satisfera les plus patientes passĂ©es en mode "slow". Pour Ă©viter l’effet repousse on peut tout de mĂȘme se faire une coloration semi-permanente au plus prĂšs de sa nuance naturelle, une couleur qui s’estompera au fil des shampoings et qui permet de laisser pousser en douceur. On peut aussi penser aux soins repigmentants Ă©phĂ©mĂšres qui s’effacent au lavage type Bye Bye racines de ColorĂ© par Rodolphe. "Il est tout Ă  fait possible d’utiliser des soins repigmentants fugaces qui s’estompent au shampoing, cela Ă©vite les dĂ©marcations. Ensuite, il ne reste plus qu’à couper progressivement. Il faut compter tout de mĂȘme quelques mois et tout dĂ©pend de la longueur de dĂ©part et de la longueur souhaitĂ©e." PubliĂ© le 13/10/2015 Ă  09h56 SourcesMerci Ă  IrĂšne Martinez, responsable de l’AcadĂ©mie Schwarzkopf Professionnal pour ces informations.
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LIntelligence Artificielle, qu'elle soit opaque ou transparente, doit ĂȘtre employĂ©e de maniĂšre rationnelle. Si elle Ă©tait dispersĂ©e dans les diffĂ©rents services d'une mĂȘme entreprise, des dĂ©cisions contradictoires pourraient ĂȘtre prises. " Un " cerveau " central qui coordonne les dĂ©cisions entre elles, s'impose, afin d'Ă©viter un

MĂȘme si l’on comprend ce que vous voulez dire par malgrĂ© qu’il m’ait trompĂ©e, je reste avec lui », cette tournure n’en demeure pas moins fausse. Vous pouvez Ă©crire malgrĂ© la pluie » mais pas malgrĂ© qu’il pleuve ». Dans ce cas, Ă©crivez plutĂŽt bien qu’il pleuve ». Concultez Ă©galement notre rĂšgle sur bien que » et le subjonctif. L’expression figĂ©e malgrĂ© que j’en aie », malgrĂ© qu’il en ait », qui signifie malgrĂ© moi », malgrĂ© lui », est correcte. Notez Ă©galement que malgrĂ© » ne s’écrit pas malgrĂ©s » ! Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup d’autres testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes Ce dernier tour, qui rĂ©sulte en fait de quelque mal mauvais grĂ© que j’en aie », est souvent concurrencĂ©, dans la langue littĂ©raire, par quoi que j’en aie ». Si les avis sont partagĂ©s sur la validitĂ© de ce glissement – mais ils le sont quelquefois aussi pour condamner malgrĂ© que, Joseph Hanse se montrant plus indulgent que ses confrĂšres –, les grammairiens sont unanimes Ă  refuser quoique j’en aie », voire, car la variante se rencontre aussi, bien que j’en aie ». Exercices cherchez les erreurs Tu dois te plier Ă  la dĂ©cision de la direction, malgrĂ© que tu en aies. Il tient Ă  dĂ©missionner, malgrĂ© que son travail donne satisfaction. MalgrĂ© que vous nous ayez déçus, nous vous donnons une deuxiĂšme chance. Il te faut travailler, malgrĂ© que tu en aies. J’accepte ce poste, malgrĂ© que le salaire soit infĂ©rieur Ă  ce que j’espĂ©rais. Cet Ă©lĂšve ne s’amende pas, malgrĂ© qu’on l’ait mis en garde. Bien qu’elle soit triste, la rĂ©ceptionniste reste aimable avec les clients. Puis-je changer mon billet, malgrĂ© que je l’aie achetĂ© en promotion ? MalgrĂ© que le cuisinier ait changĂ©, le restaurant n’a pas perdu de clients. Bien qu’il connaisse la rĂšgle, il est incapable de l’appliquer. RĂ©ponses Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Il tient Ă  dĂ©missionner, bien que son travail donne satisfaction. MalgrĂ© que » relĂšve du langage familier. Il est prĂ©fĂ©rable d’employer bien que » ou quoique ». Faux. Il faut Ă©crire Quoique vous nous ayez déçus, nous vous donnons une deuxiĂšme chance. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire J’accepte ce poste, bien que le salaire soit infĂ©rieur Ă  ce que j’espĂ©rais. Faux. Il faut Ă©crire Cet Ă©lĂšve ne s’amende pas, bien qu’on l’ait mis en garde. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Puis-je changer mon billet, bien que je l’aie achetĂ© en promotion ? Faux. Il faut Ă©crire Quoique le cuisinier ait changĂ©, le restaurant n’a pas perdu de clients. Phrase correcte. Besoin de vous remettre Ă  niveau en orthographe ?Testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Auteurs Projet Voltaire Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes AgnĂšs Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnellePascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire

LĂ©volution des circuits, de l’intelligence artificielle, de la technologie elle-mĂȘme au cours des 50 derniĂšres annĂ©es ne s’appliquera pas aux 50 prochaines. La logique du passĂ© vous pousse Ă  prĂ©dire l’avenir, mais vous ne le pouvez pas. Toute votre peur de l’intelligence artificielle future est basĂ©e sur votre attente de
Naturel ou artificiel quel est le sapin le plus Ă©colo ? - PubliĂ©e le 1-12-2009 Dans quelques jours, les sapins seront partout. Pas une rue, une Ă©cole ou un magasin qui n'exhibera pas le sien, et je ne vous parle pas des maisons et des appartements qui par millions adopteront un sapin le temps des fĂȘtes... Et pourtant, on sait trĂšs bien comment cela va se finir Ă  peine le nouvel an passĂ©, les sapins se retrouveront sur le trottoir, tout penauds, perdant lamentablement leurs derniĂšres Ă©pines en attendant le passage du camion poubelle... Tiens, pour un peu, j'aurais presque envie de vous conseiller d'oublier pour une fois le sapin et coller quelques guirlandes autour de la plante verte du salon en guise d'arbre de NoĂ«l ! Mais je le sais aussi bien que vous, il y a des situations oĂč il est difficile de se passer d'un vrai sapin, surtout lorsque l'on a des enfants qui risquent de ne pas saisir le cĂŽtĂ© follement dĂ©calĂ© de la guirlande qui clignote autour du ficus. Alors, si vraiment vraiment, vous ne pouvez pas faire autrement, il faut se poser la question sapin naturel ou artificiel ? A premiĂšre vue, c'est Ă©vident, mieux vaut garder plusieurs annĂ©es un sapin en plastique que de devoir chaque hiver arracher un arbre Ă  MĂšre Nature... Mais Ă  y regarder de plus, pas si sĂ»r. Tout d'abord parce que le sapin artificiel est rarement fabriquĂ© dans nos contrĂ©es. Il vient le plus souvent de Chine et a donc traversĂ© la moitiĂ© de la planĂšte pour venir trĂŽner dans notre salon. Et on ne peut pas vraiment dire que les matĂ©riaux qui le composent soient Ă©cologiques rien que du plastique... principalement du PVC, et de l'aluminum. Leur production et leur transformation sont trĂšs gourmandes en Ă©nergie. La plupart du temps, ce coĂ»t Ă©cologique n'est pas amorti car le sapin artificiel est en moyenne utilisĂ© 3 ans, pas plus, par les Français. Choisissez donc plutĂŽt un sapin naturel. Mais attention pas question de profiter d'une balade en forĂȘt, un dimanche aprĂšs-midi, pour sortir la hache et coller un bĂ©bĂ© Ă©picĂ©a dans le coffre de votre 307 ! Non, il faut se tourner vers les commerces, qui vendent des sapins Ă©levĂ©s exprĂšs pour NoĂ«l et qui ne contribuent donc pas Ă  la dĂ©forestation. Malheureusement, il est encore trĂšs difficile de trouver des sapins labellisĂ©s FSC en france, contrairement Ă  nos voisins suisses. On peut cependant essayer de le choisir de provenance locale, ce qui est plus facile Ă  vĂ©rifier sur les petits marchĂ©s que dans les grandes surfaces Ă©videmment. L'Ă©picĂ©a est le plus souvent cultivĂ© en France, contrairement au nordmann, qui vient gĂ©nĂ©ralement du Danemark en camion. On fait Ă©galement attention de ne pas l'acheter trop tĂŽt, pas avant la mi-dĂ©cembre. Ceux qui sont coupĂ©s avant sont gĂ©nĂ©ralement aspergĂ©s de fixateurs pour Ă©viter qu'ils ne perdent leurs Ă©pines avant la date fatidique du 25 dĂ©cembre pas trĂšs Ă©colo tout ça... La plupart des sapins se vendent coupĂ©s, avec parfois un trĂ©pied. Rien ne vaut cependant un sapin en terre, encore vivant donc, surtout si vous avez un jardin oĂč le replanter... Dans ce cas, choisissez plutĂŽt un sapin vendu en pot plutĂŽt qu'en simple motte, oĂč les racines ont souvent Ă©tĂ© coupĂ©es net. Et Ă©videmment, on Ă©vite de faire passer son sapin de la chaleur douillette du salon Ă  la froideur hivernale du jardin en une seconde... sous peine de lui coller un choc thermique. Il faut le sortir progressivement pour qu'il s'habitue au changement de tempĂ©rature. lise, pour la RĂ©daction.
\n\n\n \n elle est parfois artificielle ou bien encore naturelle
Dansles Ă©crits scientifiques, il ne semble pas exister de dĂ©finition qui fasse consensus : elle est parfois prĂ©sumĂ©e ou dĂ©pend des champs d’application. Or, pour bien comprendre les enjeux
Pour organiser l'appariement des porcs, vous devez choisir la bonne paire et crĂ©er de bonnes conditions pour cela. En thĂ©orie, cela ne semble pas difficile, mais l'accouplement des animaux nĂ©cessite une prĂ©paration minutieuse de la part du propriĂ©taire. La qualitĂ© des futurs porcelets et la santĂ© des producteurs dĂ©pendent de la responsabilitĂ© de l’agriculteur face Ă  ce processus. Dans notre article, nous allons parler de toutes les subtilitĂ©s de l'accouplement masculin et choisir un homme Le choix de l'Ă©leveur joue un rĂŽle beaucoup plus important que celui de la femelle. Lors de la sĂ©lection d'un couple, les animaux des deux sexes doivent appartenir Ă  la mĂȘme classe. Normalement, si la classe du verrat est supĂ©rieure Ă  celle du porc, elle ne devrait en aucun cas ĂȘtre infĂ©rieure. Sinon, les caractĂ©ristiques de la progĂ©niture vont se l'accouplement, un mĂąle de race pure Ă  la productivitĂ© Ă©prouvĂ©e est choisi. Il est conseillĂ© de voir les porcelets reçus de lui pour Ă©valuer leur qualitĂ©. Si possible, faites appel Ă  un vĂ©tĂ©rinaire. Le spĂ©cialiste Ă©value les rĂ©flexes et la santĂ© du verrat, analyse du sperme. Il devrait ĂȘtre transparent, lĂ©ger avec de petites taches. Si le sperme a une teinte rougeĂątre ou verdĂątre, une odeur dĂ©sagrĂ©able, le sanglier n'est pas pris pour l'accouplement. Si cela se reproduit, il est complĂštement et le nombre de spermatozoĂŻdes sont Ă©galement enregistrĂ©s au laboratoire. À la maison, une telle analyse n’est pas effectuĂ©e, mais si les finances le permettent, elle ne sera pas est prĂ©fĂ©rable de laisser le sanglier s'accoupler, ce qui n'est pas utilisĂ© souvent, mais il n'est pas permis de "rester inactif". Il doit ĂȘtre complĂštement en bonne santĂ©. Son poids est Ă©galement important. Il est nĂ©cessaire que les hommes et les femmes appartiennent Ă  la mĂȘme catĂ©gorie de poids. Si le verrat est plus lourd, il peut blesser le porc, voire se casser la colonne vertĂ©brale lors de l'accouplement. Choisir la femme parfaite Un cochon est choisi moins mĂ©ticuleusement qu'un sanglier, mais cela en dĂ©pend beaucoup. Dans ce cas, la femme ne montre pas nĂ©cessairement le vĂ©tĂ©rinaire, tous les avantages et inconvĂ©nients peuvent ĂȘtre estimĂ©s Ă  l'Ɠil nu Ă  la femelle couverte nĂ©e en hiver. Ces animaux sont plus forts, plus robustes et en meilleure santĂ©. Le cochon doit ĂȘtre calme, docile - il prendra mieux soin des femelles, comme les mĂąles, sont sĂ©lectionnĂ©es pour le travail de reproduction Ă  l'Ăąge de 4-5 mois. Si vous achetez un cochon, demandez combien de frĂšres et soeurs elle a. Plus il y a de porcelets dans la portĂ©e, plus sa fĂ©conditĂ© sera attention aux glandes mammaires de porc. Elle doit avoir au minimum 12 tĂ©tons convexes dĂ©veloppĂ©s. Cela dĂ©pend de la survie de la future progĂ©niture. Si les mamelons sont enfoncĂ©s ou plats, les porcelets nĂ©s seront sous-alimentĂ©s ou mourront de faim. Pour ce qui est de l’extĂ©rieur, un porc reproducteur devrait avoir un dos plat et solide, un corps allongĂ©, une poitrine large, des pattes fortes, des sabots propres et en bonne santĂ©. L'Ăąge optimal de la femme est de 2 Ă  4 les porcs peuvent-ils s'accoupler Contrairement Ă  beaucoup d'autres animaux, les porcs se reproduisent facilement. Les femelles Ă©lĂšvent jusqu'Ă  180 porcs pour toute la pĂ©riode d'utilisation pubertĂ© et l’accouplement chez les femelles et les mĂąles se produisent Ă  peu prĂšs au mĂȘme moment. Le cochon sent la chasse pour la premiĂšre fois Ă  5-6 mois, mais physiquement, il n'est pas encore prĂȘt Ă  supporter la progĂ©niture. Le premier accouplement est autorisĂ© au plus tĂŽt 9-10 mois. Cependant, il n'est pas possible de le reporter longtemps non plus. La premiĂšre grossesse tardive rĂ©duit considĂ©rablement la productivitĂ© supplĂ©mentaire de la truie. Les verrats se dĂ©veloppent activement Ă  partir de 4 mois, mais ils ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme producteurs au plus tĂŽt 10 mois. Dans le mĂȘme temps, ils sont efficaces» Ă  tout moment, mais il est seulement nĂ©cessaire de couvrir le porc pendant la chasse, 12 heures aprĂšs son de chassegonflement des organes gĂ©nitaux;Ă©coulement muqueux;diminution de l'appĂ©tit;comportement nerveux;la femelle saute sur d'autres cochons en imitant les rapports savoir plus sur la chasse dans l'article "Combien de jours les porcs marchent." Les producteurs de sangliers adultes couvrent 30 Ă  40 femmes par an, les "dĂ©butants" - pas plus de 10 Ă  15 ans. Si le taux est dĂ©passĂ©, le corps du mĂąle sera plus de l'Ăąge, regardez le poids des porcs. Il doit peser au moins 100 kg chez les femelles Ă  la maison, dans les fermes - 120 kg et Ă  130 kg chez les mĂąles. Si un individu n'atteint pas ces valeurs, bien qu'il convienne Ă  son Ăąge, un ou deux mois avant l'accouplement, il commence Ă  ĂȘtre sexuel naturel Vous pouvez fertiliser un cochon de maniĂšre naturelle ou le premier cas, l'accouplement habituel des porcs a lieu. Il existe deux techniques manuelle et gratuite. Quand un Ă©leveur manuel est mĂ©langĂ© avec un cochon particulier dans un enclos spĂ©cial. Il est important que le mĂąle soit sur son territoire. La femme lui est amenĂ©e, et non l'inverse. Sinon, le verrat commencera Ă  Ă©tudier la situation, deviendra alerte et ne rĂ©agira pas au l'arĂšne oĂč l'accouplement aura lieu, l'utĂ©rus est d'abord amenĂ©, puis le mĂąle. Ensuite, vous devez sortir du stylo et ne pas dĂ©ranger la paire. Vous pouvez regarder, mais l'accouplement des porcs est lent, il n'est pas nĂ©cessaire de stimuler les animaux. Au contraire, lorsque les hommes et les femmes seront mieux informĂ©s, les chances de rĂ©ussir le contact sanglier doit couvrir le porc deux fois avec un intervalle de 12 Ă  18 heures. Au moment de la pause, l'utĂ©rus et les producteurs sont conservĂ©s sĂ©parĂ©ment. L'accouplement libre est pratiquĂ© Ă  la maison. Le mĂąle et plusieurs femelles restent ensemble, s'accouplent en mode libre. L'inconvĂ©nient de cette mĂ©thode dans l'Ă©puisement rapide du partenaires de diffĂ©rentes tailles et d'autres nuances Étant engagĂ©s dans l'Ă©levage domestique de porcs, tout le monde ne peut pas se procurer la paire d'animaux parfaite. Il arrive que le sanglier soit beaucoup plus gros que l'utĂ©rus ou inversement. Pour rĂ©soudre ce problĂšme, il existe des dispositifs l'accouplement de petits porcs avec de gros mĂąles, utilisez des machines. Ils sont fabriquĂ©s de telle sorte que, lors de l'accouplement, le sanglier pose ses pattes antĂ©rieures sur les planches et s'appuie sur elles, sans s'appuyer sur la femelle. Si un gros utĂ©rus et un petit partenaire de sanglier, un tremplin spĂ©cial est placĂ© sous les pattes postĂ©rieures de celui-ci. Alors il devient plus grand. DĂšs que l'accouplement des porcs est terminĂ©, le couple est Ă©levĂ©. La femelle est emmenĂ©e dans un enclos sĂ©parĂ© et y est laissĂ©e jusqu'Ă  la fin de la chasse. Puis transfĂ©rĂ© dans une porcherie arrive parfois qu'un cochon perde soudainement la chasse en train de s'accoupler. Dans ce cas, vous devez l'emmener et attendre jusqu'Ă  ce qu'elle recommence Ă  s'intĂ©resser au mĂąle. Si le porc va dans la direction oĂč se trouve le verrat, l'accouplement peut ĂȘtre le cochon ne rĂ©agit pas du tout, laissez-le tranquille. Un peu plus tard, essayez de reconstituer un couple ou prenez un autre faire avec un homme passif Parfois, Ă  la grande consternation des propriĂ©taires, les fabricants de verrats Ă©chappent Ă  l'exĂ©cution du devoir». Ne rejetez pas immĂ©diatement l'animal. Le refus d'accouplement peut ĂȘtre dĂ» Ă  divers problĂšmes. La nutrition et le mode de vie du mĂąle jouent un grand rĂŽle. Nous ne pouvons pas permettre Ă  la fois la sous-alimentation et l'obĂ©sitĂ©. Le stress, les maladies et les accouplements trop frĂ©quents entraĂźnent Ă©galement une rĂ©duction de la libido. Un sanglier domestique n'est pas un sanglier qui a l'habitude de vivre dans des conditions pour amĂ©liorer les fonctions sexuelles et obtenir du sperme pour l'insĂ©mination artificielle, on utilise un entraĂźnement au verrat pour les truies Ă  atteindre le verrat 6 mois. L'effigie est placĂ©e dans la machine. Pour le rĂ©alisme, il devrait ĂȘtre serrĂ© avec la peau de porc. Utilisez Ă©galement des sprays spĂ©ciaux avec une odeur caractĂ©ristique pour la un animal en peluche, un vagin artificiel est fabriquĂ©, chauffĂ© et lubrifiĂ© avec un lubrifiant. L'opĂ©rateur assiste le mĂąle lors de l'atterrissage. Ceci est particuliĂšrement important pour les jeunes verrats qui n'ont pas encore Ă©tĂ© en contact avec de vrais porcs. Bien sĂ»r, l'animal aura besoin de temps pour s'habituer aux animaux empaillĂ©s. Si le fermier se soucie de savoir pourquoi le sanglier ne va pas Ă  l'accouplement, il devrait le montrer au vĂ©tĂ©rinaire. Vous pouvez utiliser des mĂ©dicaments pour stimuler la puissance. Ainsi, le gamavit normalise les processus mĂ©taboliques et augmente l'endurance du corps. Il est administrĂ© par voie intramusculaire Ă  raison de 0,1 ml pour 1 kg de poids. Ajoutez Ă©galement l'extrait d'Eleutherococcus Ă  0,1 mg par kg de masse de artificielle et signes de gestation Pour l'insĂ©mination artificielle utilisant le sperme, ce qui a donnĂ© la couronne mĂąle non castrĂ©. Il est introduit dans le vagin d'un cochon Ă  l'aide de dispositifs spĂ©ciaux. Seul un spĂ©cialiste devrait le faire. Cette mĂ©thode est considĂ©rĂ©e comme la plus pratique et la plus efficace, bien qu’elle soit rarement utilisĂ©e Ă  la comment apprendre que la fĂ©condation a eu lieu. Les porcs gravides rĂ©agissent de maniĂšre agressive aux mĂąles. Ils deviennent somnolents, dorment beaucoup et mangent. Peut-ĂȘtre nerveux Ă  cause de l'Ă©tat de santĂ© inhabituel. On peut juger si un cochon est couvert ou non en fonction du moment du dĂ©but de la chasse. Si 3 semaines se sont Ă©coulĂ©es depuis l'accouplement et que la femelle ne veut pas de verrats, elle est presque certainement existe Ă©galement des mĂ©thodes de laboratoire et des mĂ©thodes cliniques permettant de dĂ©terminer la grossesse. Pour plus de dĂ©tails, voir l'article "Comment savoir si une chienne gestante est enceinte ou non?"Fertilisation des animaux aprĂšs la naissance Ayant mis au monde un porcelet, celui-ci n’est pas prĂȘt pour la reproduction pendant quelque temps. Comment dĂ©terminer quand il peut Ă  nouveau ĂȘtre rĂ©duit au mĂąle, dira arrive que littĂ©ralement une semaine aprĂšs la mise bas, un porc montre des signes de chasse. Cependant, pas besoin de se dĂ©pĂȘcher. Un tel processus physiologique ne s'accompagne pas toujours d'ovulation et, par consĂ©quent, la femme ne tombe pas Ă©leveurs font souvent recouvrir le porc pendant la lactation. Mais il est prĂ©fĂ©rable d’attendre le moment du sevrage des porcelets, puis de laisser la femelle se reposer 5 Ă  6 jours et de l’inclure ensuite Ă  nouveau dans le travail. Cela aidera Ă  Ă©viter de surcharger le corps de la truie. AprĂšs le sevrage, l'utĂ©rus entre en chasse dans les 5 Ă  7 jours en moyenne. Parfois aprĂšs 3 jours. Si plus de 10 jours se sont Ă©coulĂ©s et que le porc ne rĂ©agit pas au verrat producteur, son dĂ©sir est stimulĂ© trouverez des informations complĂštes dans l'article "Cochon Farrow pour la premiĂšre fois et les suivantes."Comme si le matĂ©riel vous Ă©tait utile. Notez dans les commentaires. Share Pin Tweet Send Share Send Send ChV40l.
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  • elle est parfois artificielle ou bien encore naturelle